Lavie, pour moi est une poursuite. Une poursuite entre la vie et la mort. La vie se fait attraper. Puis se fait dĂ©chirer. Et paisiblement s'endort. Ces dĂ©chirures se font dans le cƓur. Aux gens que l'on aiment et qui nous aime. La
poĂšme sur la vie Je voudrais me libĂ©rer de ces chaĂźnes qui m'empoisonne la vie La premiĂšre serais ma colĂšre car elle m'assombrit et me dĂ©truit Ma deuxiĂšme serais ma tristesse car Ă  cause d'elle mon coeur s'assĂšche Ma troisiĂšme serais ma douleurs car elle m'empĂȘche d'avoir une vie meilleurs Ma quatriĂšme serais mes peurs car je crains de ne plus pouvoir sourire Le seul qui es au courant de tout c'est se magnifique corbeau On pense souvent que c'est un oiseau de mauvaise augure Mais n'est il pas la pour m'aider au contraire ? Ne veut -il pas me libĂ©rer de mon enfer ? Aide-moi mon ami et ensemble on arrivera Ă  briser mes chaĂźnes Aide-moi Ă  retrouver ma sĂ©rĂ©nitĂ© Aide-moi Ă  retrouver ma joie de vivre Aide-moi Ă  ne plus avoir mal Aide-moi Ă  respirer de nouveau Un jour ma vie ne sera plus sombre Un jour le soleil brillera Ă  nouveau et Ă©clairera mon Ăąme Un jour la pluie cessera de me noyer de l'intĂ©rieur Un jour je pourrais m'ouvrir et sourire de nouveau En attendant que tout cela se produise reste avec moi mon ami Et soutiens moi de tout ton amitiĂ© Car c'est grĂące Ă  elle que je continue de respirĂ© et avancer . poĂšme sur l'amour et la vie J'ai trouvĂ© un puits magique oĂč l'eau est bien bleue Va- t'il pouvoir exaucer mes vƓux ? Je ne serais pas gourmande J'aimerais un peu de paix est- elle si compliquer ma demande? Je ferme les yeux et je me lance Petit puits Ă  vƓux donne -moi ce que mon coeur rĂ©clame tant Du calme car sa manque Ă  ma vie De la tendresse que j'ai perdue De l'amour tout sa n'est pas trop demandĂ© je pense Ici avec les yeux fermĂ©s je me laisse transporter Par ta magie et ton havre de paix J'aimerais bien ne plus avoir Ă  en bouger Mais ma vie doit continuer Je ne suis pas victime Bien au contraire je serais le bourreau Car c'est moi qui ne sais plus montrer mes bons cĂŽtĂ© Ce qui me plonge parfois dans une petite dĂ©prime Je me demande si je pourrais encore aimer Mais surtout savoir le prouver Car lĂ  je me suis Ă©garĂ© dans un couloir sombre Et je ne vois plus cette belle lumiĂšre Qui Ă©claire les chemins de gens comme moi des Ă©garĂ©s Bon voilĂ  petit puits Ă  vƓux Je vais partir et espĂ©rais que tu me rĂ©alise Je ne veut pas ouvrir les yeux car trop peur de cette rĂ©alitĂ© Car je sais au fond de moi que la magie n'existe pas Et que ma vie sera toujours la mĂȘme sans amour et remplie de haine poĂšmes sur la vie Tourbillon de la vie Tourbillon de l'ennuie Aspire-moi vers l'infinie Aspire-moi vers l'oublie Vers mes nuages je voudrais m'Ă©vader Pour ne plus avoir pied De cette vie ou je me suis enfermĂ© Ce qui m'empĂȘche d'avancer comme je le souhaiterais Et enfin pouvoir aspirĂ© Ă  ma libertĂ© Non pas celle pour aller batifoler Mais pour celle oĂč je pourrais recommencer Ă  rĂȘvĂ© Me laisser aller avec mes enfants adorĂ©s Alors on peut me condamner de ne pas avoir su aimer Mais en aucun on ne peut me reprocher de ne pas avoir essayĂ© RassurĂ©-vous ceci n'est pas une lettre d'adieu Mais seulement mes aveux D'un moment de ma vie un peu chaotique Ou parfois je suis en panique J'ai peur de me perdre Ă  nouveau En laissant ce que j'ai de plus beau Mon sourire et ma joie de vivre Et surtout de garder mon esprit libre poĂšme triste sur l'amour et la vie Comme dirais une certaine chanson Il y Ă  des jours comme sa ou rien ne vas Ou tu te lĂšve le matin sans savoir que ta vie vas basculer D'un coup tu sais plus ou tu vas tu es perdu Ton cƓur est en miette Tu passe ta journĂ©e Ă  te cacher pour pleurer Car tu ne veut pas que ton entourage sois affolĂ© Tu te pince pour voir si tu es bien rĂ©veillĂ© HĂ©las oui c'est la rĂ©alitĂ© Tes yeux sont rempli de tristesse Plus rien ne brille Ă  l'intĂ©rieur ils sont noyĂ©s Alors tu rĂȘve de t'en aller partir au loin Mais faut pas se leurrer ta peine viendra avec toi SaletĂ© reste derriĂšre moi Le temps guĂ©ris les blessures Ă  ce que l'on dit Quel BĂȘtises que voilĂ  Mais qui Ă  pondu se genre d'Ăąnerie ? Quelqu'un avec un cƓur de pierre Ă  voir Mais comment faire pour ne plus lui dire mes je t'aimes? Comment faire pour lui sourire alors que j'ai qu'une envie C'est de pleurer et me cacher Je peut pas faire semblant pas avec lui D' habitude Ă©crire m'aide Ă  me sentir mieux Aujourd'hui j'y arrive pas c'est mĂȘme pire Un torrent se dĂ©vers sur mes joues Le robinet est belle est bien ouvert Ă  mon grand regret Pour se soir je ne peut continuer Ă  Ă©crire Car j'ai du mal Ă  voir les touches de mon clavier Mes yeux me brĂ»le tellement ils pleurent Je voudrais crier hurler mais sa reste coincer Et que mes larmes se dĂ©verse elles s'en donne Ă  coeur joie Comme je les haĂŻs car je ne peut les stopper . poĂšme sur la vie 1 M'asseoir cinq minutes avec toi Pourrait me faire la plus grande joie Me blottir contre toi Pour ne jamais avoir froid Mais malgrĂ© tous sa Je sais que tu ne reviendras pas Et pourtant je n'espĂšre que sa Te serrer contre moi Et rester pour toujours avec toi La vie Ă  c'est choix Que je ne comprend pas poĂšme de la vie 2 La vie est une chance, saisis-la. La vie est beautĂ©, admire-la. La vie est bĂ©atitude,savoure-la. La vie est un rĂȘve,fais-en une rĂ©alitĂ©. La vie est un dĂ©fi, fais-lui face. La vie est un devoir,accomplis-le. La vie est un , joue-le. La vie est prĂ©cieuse,prends-en soin. La vie est une richesse, conserve-la. La vie est amour, jouis-en. La vie est un mystĂšre, perce-le. La vie est promesse, remplis-la. La vie est tristesse, surmonte-la. La vie est un hymne, chante-le. La vie est un combat, accepte-le. La vie est une tragĂ©die, prends-la Ă  bras-le-corps. La vie est une aventure, ose-la. La vie est bonheur, mĂ©rite-le. La vie est la vie, dĂ©fends-la ! j'aime chanter, regarder,m'Ă©clater ,danser sans jamais abandonner et de dĂ©cupler certaine facultĂ© toujours essayer et ne jamais s'ennuyer faire participer et les faire s'exĂ©cuter jaime tous partager sans jamais oublier qu'il faut se faire respecter et ne jamais rien laisser passer toujours continuer seul ou accompagner car je suis bien dĂ©cider a tous dĂ©chirer poĂšme sur la vie 3 un ĂȘtre qui s'en va c'est comme une part de nous qui n'est plus la et on se retrouve dans un trou se sentir dĂ©sarmĂ© n'ose pas imaginĂ© le futur car jamais on ne peut effacĂ© car dans son coeur il y a encore un rayure ne plus voir son visage qui tous les jours savait nous donner le courage sans jamais faire demi-tour chacun a sa place pourtant des fois on nous remplace car jamais on ne nous croit une vie entiĂšre est rempli de moment a laquelle on est fiĂšre d'y avoir participer amplement quand nos amis nous annonce leur fiançailles je vois des Ă©toiles filantes dans leur yeux c'est peut ĂȘtre de la folie on appelle la famille car c'est tellement fantastique on va pouvoir fĂȘtez cela comme il se doit former son petit cocon en faisant des enfants poĂšme de la vie 5 Je ne crois plus Ă  ce phĂ©nomĂšne. A ce qu'il parait quand on l'a trouver, on ne veut plus le lĂącher On est sur un petit nuage et on ne se soucis plus de rien. On aime tout le monde et on se croit aimer de tous. On a des amis de rĂȘves et un petit copain digne d'un Prince Charmant. On sourit tout le temps et on rigole pour rien. En fait, pour trouver le bonheur, faut aller directement au Pays des Bisounours parce que sur terre, tout cela n'existe pas. Oui, sur cette terre on trouve des hypocrites , des menteurs, des beaux parleurs, des pervers. On se mĂ©fie de tout le monde et on ne sourit que trĂšs rarement. On se demande parfois pourquoi on est lĂ . A quoi on sert ? La question que toutes les filles se posent c'est '' est ce que le bon arrivera un jour ? '' Mais le bon n'est jamais totalement comme on l'imaginait. Bref, dans la rĂ©alitĂ©, il faut se contenter de ça. De cette vie au bonheur imparfait. De cette rĂ©alitĂ© qui fait mal. '' Vivre en marchant ou en courant, ça ne change est la mĂȘme pour tout le monde. '
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Prendtoujours la vie dans le bon sens et avance Pensée d'Hamidou Saye sur Vie. Une citation au hasard ? >> Prend toujours la vie dans le bon sens et avance sans autres formes de procÚs. Citation d'internaute. Hamidou Saye. Historien, Geographe, Journaliste, Lecture, Mali, Mopti, 1986 Vous aussi, créez votre propre citation ! Vous avez inventé une citation et souhaitez la publier
En cherchant d’autres maniĂšres de se servir de la poĂ©sie comme Ă©tincelle Ă  la crĂ©ation plastique, j’ai souhaitĂ© rĂ©aliser des couvertures de poĂšmes classiques. C’est-Ă -dire que j’extrais un poĂšme de son recueil pour l’illustrer par une seule image, le rĂ©sumant, sans trop le d’emblĂ©e pris le parti de traiter ces images comme des affiches Ă  placarder dans la rue, afin de les rendre plus percutantes. À la diffĂ©rence d’une illustration dĂ©taillĂ©e vers par vers cf Nuit de l’Enfer, oĂč le but est justement de montrer tout le long du texte mon interprĂ©tation graphique, l’illustration n’est ici que le dĂ©clencheur de la lecture et interfĂšre peu avec l’imaginaire du graphite sur plus d’informations n’hĂ©sitez pas Ă  me contacter. Bonne lecture ! LES EFFARÉS - Arthur Rimbaud 29,5 x 37 cm Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s’allume, Leurs culs en rond,A genoux, cinq petits, – misĂšre ! – Regardent le Boulanger faire Le lourd pain voient le fort bras blanc qui tourne La pĂąte grise et qui l’enfourne Dans un trou Ă©coutent le bon pain cuire. Le Boulanger au gras sourire Grogne un vieil sont blottis, pas un ne bouge, Au souffle du soupirail rouge Chaud comme un pour quelque mĂ©dianoche,FaçonnĂ© comme une brioche On sort le pain, Quand, sous les poutres enfumĂ©es Chantent les croĂ»tes parfumĂ©es Et les grillons,Que ce trou chaud souffle la vie,Ils ont leur Ăąme si ravie Sous leurs haillons,Ils se ressentent si bien vivre, Les pauvres JĂ©sus pleins de givre, Qu’ils sont lĂ , tous,Collant leurs petits museaux roses Au treillage, grognant des choses, Entre les trous,Tout bĂȘtes, faisant leurs priĂšres
Et repliĂ©s vers ces lumiĂšres Du ciel rouvert,Si fort, qu’ils crĂšvent leur culotte Et que leur chemise tremblotte Au vent d’ UNE CHAROGNE - Charles Baudelaire 35,5 x 28 cm Rappelez-vous l’objet que nous vĂźmes, mon Ăąme,Ce beau matin d’étĂ© si douxAu dĂ©tour d’un sentier une charogne infĂąmeSur un lit semĂ© de cailloux,Les jambes en l’air, comme une femme lubrique,BrĂ»lante et suant les poisons,Ouvrait d’une façon nonchalante et cyniqueSon ventre plein d’ soleil rayonnait sur cette pourriture,Comme afin de la cuire Ă  point,Et de rendre au centuple Ă  la grande NatureTout ce qu’ensemble elle avait joint;Et le ciel regardait la carcasse superbeComme une fleur s’ puanteur Ă©tait si forte, que sur l’herbeVous crĂ»tes vous mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,D’oĂč sortaient de noirs bataillonsDe larves, qui coulaient comme un Ă©pais liquideLe long de ces vivants cela descendait, montait comme une vagueOu s’élançait en pĂ©tillant;On eĂ»t dit que le corps, enflĂ© d’un souffle vague,Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une Ă©trange musique,Comme l’eau courante et le vent,Ou le grain qu’un vanneur d’un mouvement rythmiqueAgite et tourne dans son formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rĂȘve,Une Ă©bauche lente Ă  venirSur la toile oubliĂ©e, et que l’artiste achĂšveSeulement par le les rochers une chienne inquiĂšteNous regardait d’un oeil fĂąchĂ©,Epiant le moment de reprendre au squeletteLe morceau qu’elle avait lĂąchĂ©.— Et pourtant vous serez semblable Ă  cette ordure,À cette horrible infection,Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,Vous, mon ange et ma passion!Oui! telle vous serez, ĂŽ la reine des grĂąces,Apres les derniers sacrements,Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses,Moisir parmi les ĂŽ ma beautĂ©! dites Ă  la vermineQui vous mangera de baisers,Que j’ai gardĂ© la forme et l’essence divineDe mes amours dĂ©composĂ©s! LE VIN DE L'ASSASSIN - Charles Baudelaire 37,5 x 26,5 cm Ma femme est morte, je suis libre !Je puis donc boire tout mon je rentrais sans un sou,Ses cris me dĂ©chiraient la qu’un roi je suis heureux ;L’air est pur, le ciel admirable
Nous avions un Ă©tĂ© semblableLorsque j’en devins amoureux !L’horrible soif qui me dĂ©chireAurait besoin pour s’assouvirD’autant de vin qu’en peut tenirSon tombeau ; – ce n’est pas peu dire Je l’ai jetĂ©e au fond d’un puits,Et j’ai mĂȘme poussĂ© sur elleTous les pavĂ©s de la margelle.– Je l’oublierai si je le puis !Au nom des serments de tendresse,Dont rien ne peut nous dĂ©lier,Et pour nous rĂ©concilierComme au beau temps de notre ivresse,J’implorai d’elle un rendez-vous,Le soir, sur une route y vint ! – folle crĂ©ature !Nous sommes tous plus ou moins fous ! Elle Ă©tait encore jolie,Quoique bien fatiguĂ©e ! et moi,Je l’aimais trop ! voilĂ  pourquoiJe lui dis Sors de cette vie !Nul ne peut me comprendre. Un seulParmi ces ivrognes stupidesSongea-t-il dans ses nuits morbidesÀ faire du vin un linceul ?Cette crapule invulnĂ©rableComme les machines de ferJamais, ni l’étĂ© ni l’hiver,N’a connu l’amour vĂ©ritable,Avec ses noirs enchantements,Son cortĂšge infernal d’alarmes,Ses fioles de poison, ses larmes,Ses bruits de chaĂźne et d’ossements !– Me voilĂ  libre et solitaire !Je serai ce soir ivre mort ;Alors, sans peur et sans remord,Je me coucherai sur la terre,Et je dormirai comme un chien !Le chariot aux lourdes rouesChargĂ© de pierres et de boues,Le wagon enragĂ© peut bienÉcraser ma tĂȘte coupableOu me couper par le milieu,Je m’en moque comme de Dieu,Du Diable ou de la Sainte Table ! LE RÊVE D'UN CURIEUX - Charles Baudelaire 40 x 24,7 cm Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,Et de toi fais-tu dire Oh ! l’homme singulier ! »– J’allais mourir. C’était dans mon Ăąme amoureuse,DĂ©sir mĂȘlĂ© d’horreur, un mal particulier;Angoisse et vif d’espoir, sans humeur allait se vidant le fatal ma torture Ă©tait Ăąpre et dĂ©licieuse;Tout mon cƓur s’arrachait au monde comme l’enfant avide du spectacle,HaĂŻssant le rideau comme on hait un obstacle
Enfin la vĂ©ritĂ© froide se rĂ©vĂ©laJ’étais mort sans surprise, et la terrible auroreM’enveloppait. – Eh quoi ! n’est-ce-donc que cela ?La toile Ă©tait levĂ©e et j’attendais encore. LA DESTRUCTION - Charles Baudelaire 29,5 x 29,5 cm Sans cesse Ă  mes cĂŽtĂ©s s’agite le DĂ©mon ;Il nage autour de moi comme un air impalpable ;Je l’avale et le sens qui brĂ»le mon poumonEt l’emplit d’un dĂ©sir Ă©ternel et il prend, sachant mon grand amour de l’Art,La forme de la plus sĂ©duisante des femmes,Et, sous de spĂ©cieux prĂ©textes de cafard,Accoutume ma lĂšvre Ă  des philtres me conduit ainsi, loin du regard de Dieu,Haletant et brisĂ© de fatigue, au milieuDes plaines de l’Ennui, profondes et dĂ©sertes,Et jette dans mes yeux pleins de confusionDes vĂȘtements souillĂ©s, des blessures ouvertes,Et l’appareil sanglant de la Destruction ! ChaqueannĂ©e, nous rencontrons au moins un Ă©lĂšve qui manque de confiance en lui. Si j’ai dĂ©jĂ  parlĂ© de l’importance de l’estime de soi Ă  l’école, et
PoĂ©sie d’ineptie Le bon sens est la chose du monde la mieux partagĂ©e »., Descartes, Le discours de la mĂ©thode,1637. Le bon sens est la chose du monde la mieux partagĂ©e. Un sapin est un arbre mort qui fait offense au vivant Une femme voilĂ©e revendique sa fĂ©minitĂ© Les voyous armĂ©s ont raison contre les policiers Des dictatures sanglantes d’Afrique Du Nord au Sud glorifient leurs exactions La normalitĂ© devient putrĂ©faction. Le bon sens , c’est l’instinct qui dit L’interĂȘt gĂ©nĂ©ral comme principal souci. Le bonheur du peuple comme unique remĂšde. D’avoir la dĂ©mocratie comme systĂšme Autant l’utiliser pour influencer Et Ă©viter toutes les dĂ©rives des rĂ©seaux sociaux, De ceux qui utilisent les jeunes comme cobayes Pour leur apprendre que ni le bien, ni le mal existent Juste les vues Facebook ou Instagram
. Comment transmettre, comment Ă©duquer ? espĂ©rer que tout le monde ne devienne pas imbĂ©cile. Le bon sens n’est plus la chose la mieux partagĂ©e au monde, contrairement au mauvais goĂ»t . lescoursjulien Pages Facebook Les cours Julien, ou Bac de français Twitter lescoursjulien Contactlescoursjulien
panoramiqueset dĂ©voilent les images sous d'autres images, prend tout son sens dans cette confrontation permanente entre la mort et la vie, la violence et la douceur. Rue du Monde, Des poĂšmes dans les yeux . Dir. Jean-Marie Henry, ill. Laurent Corvaisier . PoĂšmes Ă  crier dans la rue : anthologie de poĂšmes pour rĂȘver un autre monde PoĂšte, critique d’art et traducteur, Yves Bonnefoy est mort vendredi 1er juillet Ă  l’ñge de 93 ans. Nous rendons hommage Ă  l’auteur du recueil de poĂšmes Du mouvement et de l’immobilitĂ© de Douve en republiant le texte d’un de ses discours prononcĂ© Ă  l’universitĂ© Rome-lll le 24 janvier 2001, et publiĂ© aux Ă©ditions William Blake and Co, Ă  l’occasion de son titre de docteur honoris causa. Mesdames et Messieurs, mes amis, que je vous dise d’abord que c’est avec beaucoup d’émotion que je prends conscience de l’honneur que votre universitĂ© me fait en me confĂ©rant le titre de docteur honoris causa. De tous les signes d’intĂ©rĂȘt ou de sympathie que l’on peut avoir la chance de susciter, il n’en est pas qui me touchent plus que ceux qui viennent des universitĂ©s, parce que je sais que dans notre sociĂ©tĂ© menacĂ©e de divers cĂŽtĂ©s par des forces que l’ĂȘtre humain ne contrĂŽle plus, ces grandes institutions dont vous ĂȘtes l’une sont le lieu oĂč les esprits de rĂ©flexion et de responsabilitĂ© se retrouvent presque immanquablement aujourd’hui, mĂȘme si certains d’entre eux poursuivent d’autres projets, par exemple la crĂ©ation littĂ©raire, laquelle n’est nullement affaiblie dans sa libertĂ© ou sa force par l’acquisition des savoirs ou l’exercice averti de l’analyse critique. C’est Ă  l’universitĂ© que l’on dĂ©fend le mieux, me semble-t-il, ce projet de civilisation qui a Ă©tĂ© Ă  travers les siĂšcles la grande ambition de la sociĂ©tĂ© humaine, et qu’il ne faut pas cesser de valoriser, malgrĂ© de rĂ©cents scepticismes, parce que ce qui importe Ă  notre existence, ce sont, oui, en premier lieu, les biens matĂ©riels qui permettent de vivre comme le corps le demande, et la justice dans la rĂ©partition de ces biens, mais aussi et autant les valeurs morales, les recherches de vĂ©ritĂ©, les Ɠuvres d’art qui font que la vie ainsi protĂ©gĂ©e ne sera pas simple survie, privĂ©e de la joie qu’apporte le sentiment qu’il y a du sens Ă  ĂȘtre sur terre. Et quant Ă  moi, personnellement, je dois beaucoup Ă  l’universitĂ©, je puis le dire en ce point, et mĂȘme comme Ă©crivain, mĂȘme comme celui qui cherche Ă  pratiquer cette activitĂ© sans rĂšgle ni cadres de rĂ©fĂ©rence que l’on nomme la poĂ©sie. Sans doute ai-je toujours eu un goĂ»t marquĂ© pour l’enquĂȘte historique et la rĂ©flexion philosophique, et c’est de ces cĂŽtĂ©s, que ne visitent pas nĂ©cessairement ceux qui Ă©crivent, qu’il y a eu pour moi une bonne part des apports en fait innombrables que j’ai reçus des travaux savants et je pense ainsi avec gratitude Ă  ces admirables historiens de l’art, de la religion ou des idĂ©es, sel du XXe siĂšcle souvent si sombre, qui ont donnĂ© forme lisible Ă  ce que le passĂ© nous confie mais sous une forme souvent obscure. Toutefois, c’est en tant qu’écrivain au sens le plus subjectif, le plus aventureux de ce mot, c’est quand j’écris, par exemple, sous le contrĂŽle de l’inconscient plus que d’aucun projet dĂ©fini, que je sais que l’universitĂ© me nourrit, et d’une façon irremplaçable. Comment cela ? Eh bien, parce que ce sont ses philologues, ses lexicologues, ses historiens du fait littĂ©raire, qui me permettent de pouvoir lire Dante ou PĂ©trarque, ou Shakespeare ou Leopardi, ou Baudelaire ou Rimbaud, d’une façon qui, retrouvant et prĂ©cisant les signifiants actifs dans ces Ɠuvres, rouvrant les plis dans lesquels ne cesse jamais de s’occulter la parole, restitue leur pensĂ©e premiĂšre dans toute sa force de tĂ©moignage. Et il s’ensuit que reparaĂźt lĂ  une expĂ©rience dont je comprends que j’avais besoin, elle me donne des indices sur le chemin vers lĂ  oĂč la poĂ©sie se trouve. Merci donc Ă  l’universitĂ© de me permettre d’ĂȘtre davantage moi-mĂȘme. Mais aussi, merci, plus spĂ©cialement, Ă  votre grande universitĂ© de me donner l’occasion d’exprimer cette gratitude Ă  Rome, parce qu’il n’est pas de lieu de ce monde oĂč la recherche du sens, qui est le devoir humain et votre pratique quotidienne, a Ă©tĂ© plus que dans la ville dite Ă  bon droit Ă©ternelle un fait constant, avec sans cesse de grands moments et un certain apport, en particulier, qui se marqua dĂšs l’origine et qui me paraĂźt dĂ©cisif. Quel est cet apport ? Essayant de l’évoquer maintenant, je vais vous paraĂźtre peut-ĂȘtre bien simplificateur dans les descriptions, bien imprudent dans mes gĂ©nĂ©ralisations, bien prĂ©cipitĂ© dans mes conclusions, en bref bien peu digne de l’institution dont je dis le bien que j’en pense. Mais je me risquerai tout de mĂȘme Ă  vous faire part d’une idĂ©e qui m’a toujours parue vraie, en tout cas toujours exaltĂ©. Une idĂ©e qui naĂźt de l’observation de l’architecture, mais qui, en rĂ©alitĂ©, concerne toutes les autres formes de crĂ©ation, portant sur les aspects les plus intĂ©rieurs du rapport de la personne Ă  soi-mĂȘme. C’est Ă  la voĂ»te que cette pensĂ©e s’attache. À la voĂ»te, Ă  cet extraordinaire recourbement par lequel le mur qui s’élĂšve pierre aprĂšs pierre se fait comme conscient du voisinage d’un autre mur et se penche vers lui, risque son Ă©quilibre dans le vide qui les sĂ©pare, dĂ©fie la gravitation, mais reçoit alors le secours du cĂŽtĂ© opposĂ© de l’édifice, qui semblablement s’est portĂ© en avant, les deux murs ensemble faisant naĂźtre alors un espace, au sein duquel on peut vivre. Et parfois, cet espace, ce n’est pas Ă  sa base un carrĂ© ou un rectangle, mais un cercle, et ce n’est plus alors la voĂ»te en berceau qui recouvre et rassure la vie qui y prend refuge, mais une coupole, et quel surcroĂźt alors d’évidence et je dirai de bonheur du sommet de cette coupole, de la clef qui y retient et y distribue les forces conjointes, descend vers le pavement un axe qui y dĂ©termine un point qu’on peut dire un centre, ce qui enseigne l’idĂ©e du centre et en confĂšre un Ă  ce lieu oĂč il se trouve qu’on est, cependant qu’au dessus le ciel lui-mĂȘme se fait un cercle, se voĂ»te, pour suggĂ©rer – un rĂȘve certes, mais lĂ©gitime – que le cosmos aveugle devient la maison de la vie humaine, engagĂ©e dans la tĂąche de recourber autour d’elle ce qui Ă©tait la simple nature, et dont elle fait une terre. La rĂ©alitĂ© s’illumine, c’est un apport Ă  la civilisation dont celle-ci reçoit un bĂ©nĂ©fice inĂ©galable par aucun autre. Pensez au temple grec, en effet, qui ne connaĂźt pas la voĂ»te ! À ces trois dimensions, deux au sol et la plus importante, la verticale, qui, n’étant pas cette fois conjointes par l’effort commun de toutes les pierres, ont besoin pour former un tout, et non une simple juxtaposition des parties, du rapport harmonieux des longueurs, des largeurs, des hauteurs et d’autres formes qui s’y inscrivent. Admirable peut ĂȘtre alors la musique qui se cherche puis se dĂ©gage de cette relation de grandeurs, de nombres. Nous qui regardons le ParthĂ©non ou Paestum sommes requis, transportĂ©s par cette structure intelligible dont la beautĂ© nous laisse entrevoir des rapports plus beaux et plus purs encore, dans l’empyrĂ©e. Nous sommes mĂȘme tentĂ©s, de par cette nostalgie de chacun et de toujours qu’a si bien captĂ©e le platonisme, de nous dĂ©faire de nos attaches terrestres. Mais justement, quel danger ! [
] » TĂ©lĂ©charger gratuitement l’intĂ©gralitĂ© de cet article au format PDF. Yves Bonnefoy photo Yves Bonnefoy, dĂ©cembre 2013 ©FIL/Natalia Fregoso AnxiĂ©tĂ© Tu sens tes larmes qui tombent gouttes a gouttes contre tes lĂšvres, Tu te persuades que c’est que dans ta tĂȘte, que ce n’est pas rĂ©el. Mais la voix est de plus en plus forte et prends de plus en plus de place. Tu rĂ©ouvres les yeux, le regard trouble. « Tu vas pas y arriver, t’es bonne Ă  rien ».
La grande poĂ©sie parvient Ă  exprimer le sence mĂȘme de son sujet - et quand il s'agit de la vie, c'est tout un dĂ©fi. Pour capturer quelque chose qui est si variĂ©, mais qui nous unit en tant que frĂšres et sƓurs d'armes, il faut une rĂ©elle habiletĂ© et de l'artisanat. Heureusement pour nous, les meilleurs poĂštes Ă  travers les Ăąges ont Ă©crit de nombreux versets classiques et magnifiques pour nous aider Ă  comprendre - voire Ă  dĂ©chiffrer - la vie dans toute sa splendeur. Voici 10 des poĂšmes les plus profonds et les plus significatifs sur la vie. Certains longs, certains courts, certains cĂ©lĂšbres, Et certains tristes. Si vous regardez sur une appareile mobile, nous vous recommandons de tourner l'Ă©cran pour assurer une forma correct de chaque poĂšme pendant que vous le lisez. 1. Un psaume de vie par Henry Wadsworth Longfellow Ce poĂšme qui rime est l'Ă©tincelle qui peut raviver les feux en vous. Il vous met au dĂ©fi de sortir et de vivre votre vie dans le moment prĂ©sent en tant que hĂ©ros » et de laisser votre marque sur ce monde. Acte! Passer Ă  l'action! Être actif! Ne me dites pas, en nombre triste, la vie n'est qu'un rĂȘve vide! Car l'Ăąme est morte qui sommeille, Et les choses ne sont pas ce qu'elles semblent. La vie est rĂ©elle! La vie est sĂ©rieuse! Et la tombe n'est pas son but; Tu es poussiĂšre, pour revenir en poussiĂšre, On n'a pas parlĂ© de l'Ăąme. Pas la jouissance, et non la douleur, est notre fin ou notre voie; Mais pour agir, que chacun nous trouve demain plus loin qu'aujourd'hui. L'art est long, et le temps est Ă©phĂ©mĂšre, Et nos cƓurs, bien que robustes et courageux, Pourtant, comme des tambours Ă©touffĂ©s, battent les marches funĂ©raires vers la tombe. Dans le vaste champ de bataille du monde, Dans le bivouac de la vie, Ne sois pas comme du bĂ©tail muet et conduit! Soyez un hĂ©ros dans le conflit! Ne faites confiance Ă  aucun avenir, cependant agrĂ©able! Laissez le passĂ© mort enterrer ses morts! Agissez, agissez dans le prĂ©sent vivant! Coeur Ă  l'intĂ©rieur, et Dieu o'erhead! La vie de grands hommes nous rappelle tous que nous pouvons sublimer notre vie, et, en partant, laisser derriĂšre nous des empreintes de pas sur le sable du temps; Des empreintes de pas, que peut-ĂȘtre un autre, Voile solennelle de la vie de O'er, Un frĂšre abandonnĂ© et naufragĂ©, Voyant, reprendront courage. Soyons donc prĂȘts Ă  agir, Avec un cƓur pour tout sort; Atteindre toujours, poursuivre toujours, Apprendre Ă  travailler et Ă  attendre. 2. La route non empruntĂ©e par Robert Frost La vie est faite d'une succession de choix. Ce cĂ©lĂšbre poĂšme commence Ă  une fourchette dans un chemin boisĂ© et ouvre le lecteur le long d'une "route" comme moyen d'expliquer que nous devons choisir une façon ou une autre et non pas dans la vie. Peu importe oĂč nous allons, nous ne pouvons pas prĂ©voir oĂč cela nous mĂšnera, ni comment l'autre se serait dĂ©roulĂ©. Nous pouvons faire de notre mieux pour prendre de bonnes dĂ©cisions, mais nous ne saurons jamais vraiment Ă  quel point une alternative aurait pu ĂȘtre pire ou meilleure. Et donc, il ne faut pas regretter la route non empruntĂ©e. Deux routes divergeaient dans un bois jaune, Et dĂ©solĂ©, je ne pouvais pas voyager les deux Et ĂȘtre un voyageur, longtemps je me tenais Et baissais les yeux autant que je pouvais Vers oĂč il se penchait dans le sous-bois; Puis a pris l'autre, tout aussi juste, Et ayant peut-ĂȘtre la meilleure prĂ©tention, Parce qu'il Ă©tait herbeux et voulait ĂȘtre portĂ©; Bien que le passage lĂ -bas les ait portĂ©s Ă  peu prĂšs de la mĂȘme façon, Et les deux ce matin-lĂ  Ă©taient Ă©galement couchĂ©s dans des feuilles, aucune marche n'avait foulĂ© le noir. Oh, j'ai gardĂ© le premier pour un autre jour! Pourtant, sachant comment le chemin mĂšne au chemin, je doutais que je revienne un jour. Je vais le dire avec un soupir Quelque part, des Ăąges et des siĂšcles Ă  venir Deux routes ont divergĂ© dans un bois, et je - j'ai pris celle qui Ă©tait la moins frĂ©quentĂ©e, Et cela a fait toute la diffĂ©rence. 3. Si— par Rudyard Kipling La vie vous mettra au dĂ©fi - physiquement, mentalement, Ă©motionnellement et spirituellement. Ce poĂšme vous appelle Ă  endurer, Ă  continuer et Ă  vous Ă©lever au-dessus de l'adversitĂ© que vous rencontrerez. Il inspire , il motive, il donne un exemple Ă  suivre. C'est comme une recette pour la vie - et c'est un repas des plus satisfaisants. Si vous pouvez garder votre tĂȘte quand tout autour de vous perdez la leur et vous la blĂąme, Si vous pouvez vous faire confiance quand tous les hommes doutent de vous, Mais tenez compte Ă©galement de leurs doutes, Si vous pouvez attendre et ne pas ĂȘtre fatiguĂ© en attendant, ou ĂȘtre menti, ne pas mentir, ou ĂȘtre dĂ©testĂ©, ne pas cĂ©der Ă  la haine, et pourtant ne regardez pas trop bien, ni parlez trop sagement Si vous pouvez rĂȘver - et ne pas faire des rĂȘves votre maĂźtre; Si vous pouvez penser et ne pas faire de vos pensĂ©es votre objectif; Si vous pouvez rencontrer Triomphe et DĂ©sastre Et traiter ces deux imposteurs de la mĂȘme façon; Si vous pouvez supporter d'entendre la vĂ©ritĂ© que vous avez dite Tordu par des nains pour faire un piĂšge pour les imbĂ©ciles, Ou regardez les choses auxquelles vous avez donnĂ© votre vie, brisĂ©es, Et courbez-vous et construisez-les avec des outils usĂ©s Si vous pouvez faire un tas de tous vos gains Et le risquer sur un tour de lancer et de lancer, Et perdre, et recommencer Ă  vos dĂ©buts Et ne jamais dire un mot de votre perte; Si vous pouvez forcer votre cƓur, vos nerfs et vos nerfs Ă  servir votre tour longtemps aprĂšs qu'ils soient partis, et donc tenez bon quand il n'y a rien en vous, sauf la VolontĂ© qui leur dit Tiens bon! Si vous pouvez parler avec les foules et garder votre vertu, Ou marcher avec les rois - ni perdre le contact commun, Si ni les ennemis ni les amis aimants ne peuvent vous blesser, Si tous les hommes comptent avec vous, mais pas trop; Si vous pouvez remplir la minute impitoyable Avec soixante secondes de course Ă  distance, Ă  vous la Terre et tout ce qu'elle contient , et - qui plus est - vous serez un homme, mon fils! 4. N'allez pas doucement dans cette bonne nuit par Dylan Thomas La mort est inĂ©vitable, et comme le dit ce poĂšme la mort» Ă©tant sombre», elle a raison. Mais l'auteur nous exhorte Ă  ne pas cĂ©der Ă  la mort trop facilement et Ă  lutter pour la vie jusqu'Ă  notre dernier souffle. Cela nous rappelle de maniĂšre puissante et persuasive que la vie est Ă©phĂ©mĂšre et que nous devons profiter au maximum du temps que nous avons sur cette planĂšte. N'allez pas doucement dans cette bonne nuit, la vieillesse devrait brĂ»ler et s'extasier Ă  la fin de la journĂ©e; Rage, rage contre la mort de la lumiĂšre. Bien que les hommes sages de leur cĂŽtĂ© sachent que l'obscuritĂ© a raison, parce que leurs paroles n'ont pas provoquĂ© d'Ă©clairs, ils ne vont pas doucement dans cette bonne nuit. Bons hommes, la derniĂšre vague, pleurant Ă  quel point Leurs actes frĂȘles auraient pu danser dans une baie verte, Rage, rage contre la mort de la lumiĂšre. Des hommes sauvages qui ont attrapĂ© et chantĂ© le soleil en vol, Et qui ont appris, trop tard, qu'ils l'ont affligĂ© sur son chemin, N'entre pas doucement dans cette bonne nuit. Des hommes graves, proches de la mort, qui voient avec une vue aveuglante Des yeux aveugles pourraient flamboyer comme des mĂ©tĂ©ores et ĂȘtre gais, Rage, rage contre la mort de la lumiĂšre. Et toi, mon pĂšre, lĂ  sur la triste hauteur, MalĂ©diction, bĂ©nis, moi maintenant avec tes larmes fĂ©roces, je prie. N'allez pas doucement dans cette bonne nuit. Rage, rage contre la mort de la lumiĂšre. 5. Desiderata par Max Ehrmann Ce poĂšme en prose est comme un manuel d'instructions pour la vie. Il est extrĂȘmement Ă©difiant et affirme la vie comme quelque chose Ă  traverser avec intĂ©gritĂ© et compassion. Il touche Ă  de nombreux domaines de l'existence, de nos relations et de nos carriĂšres au vieillissement et Ă  notre bien-ĂȘtre mental. Vraiment, une composition profonde et significative si jamais il y en avait une. Allez tranquillement au milieu du bruit et de la hĂąte, et rappelez-vous quelle paix il peut y avoir en silence. Dans la mesure du possible, sans renoncer, soyez en bons termes avec toutes les personnes. Dites votre vĂ©ritĂ© tranquillement et clairement; et Ă©couter les autres, mĂȘme les ternes et les ignorants; eux aussi ont leur histoire. Évitez les personnes bruyantes et agressives; ils sont vexatoires pour l'esprit. Si vous vous comparez aux autres, vous pouvez devenir vain ou amer, car il y aura toujours des personnes plus grandes et moins nombreuses que vous. Profitez de vos rĂ©alisations ainsi que de vos plans. Restez intĂ©ressĂ© par votre propre carriĂšre, si humble soit-elle; c'est une vĂ©ritable possession dans les fortunes changeantes du temps. Faites preuve de prudence dans vos affaires, car le monde est plein de ruse. Mais que cela ne vous aveugle pas sur la vertu qui existe; de nombreuses personnes aspirent Ă  des idĂ©aux Ă©levĂ©s, et partout la vie est pleine d'hĂ©roĂŻsme. SoistoimĂȘme. Surtout ne feignez pas l'affection. Ni ĂȘtre cynique Ă  propos de l'amour; car face Ă  toute ariditĂ© et dĂ©senchantement, elle est aussi vivace que l'herbe. Suivez avec bontĂ© le conseil des annĂ©es, abandonnant gracieusement les choses de la jeunesse. Nourrissez la force de l'esprit pour vous protĂ©ger en cas de malheur soudain. Mais ne vous affligez pas avec des imaginations sombres. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delĂ  d'une discipline saine, soyez doux avec vous-mĂȘme. Vous ĂȘtes un enfant de l'univers non moins que les arbres et les Ă©toiles; vous avez le droit d'ĂȘtre ici. Et que cela soit clair pour vous ou non, sans aucun doute l'univers se dĂ©roule comme il se doit. Soyez donc en paix avec Dieu, quoi que vous Le conceviez. Et quels que soient vos travaux et vos aspirations, dans la confusion bruyante de la vie, gardez la paix dans votre Ăąme. Avec toute son imposture, sa corvĂ©e et ses rĂȘves brisĂ©s, c'est toujours un monde magnifique. Être de bonne humeur. Aspire Ă  ĂȘtre heureux. 6. Loisirs par WH Davies Ce court poĂšme ne pourrait pas ĂȘtre plus pertinent pour le monde d'aujourd'hui s'il essayait. Il nous conseille de prendre le temps de rester debout et regarder» ou, en d'autres termes, de ralentir et d'observer toute la beautĂ© qui vous entoure. Ne laissez pas le monde se prĂ©cipiter sans prĂ©avis; ouvrez vos yeux et voyez - voyez vraiment - dans toute sa splendeur. Faites de la place dans votre vie pour cet acte de loisir le plus simple. Quelle est cette vie si, plein de soins, nous n'avons pas le temps de nous lever et de regarder. Pas le temps de rester sous les branches Et de regarder aussi longtemps que les moutons ou les vaches. Pas le temps de voir, quand les bois passent, oĂč les Ă©cureuils cachent leurs noix dans l'herbe. Pas le temps de voir, en plein jour, des ruisseaux pleins d'Ă©toiles, comme un ciel la nuit. Pas le temps de se tourner vers le regard de Beauty, Et de regarder ses pieds, comment ils peuvent danser. Pas le temps d'attendre que sa bouche puisse Enrichir ce sourire que ses yeux ont commencĂ©. Une vie pauvre cette si, pleine de soins, nous n'avons pas le temps de nous lever et de regarder. 7. OpportunitĂ© par Berton Braley Vous pouvez vous demander quel est le point de la vie si vous ne faites que rĂ©pĂ©ter ce que les autres ont fait avant vous. Ce poĂšme nous rappelle que le monde ne se lasse pas de la crĂ©ation et que vous ĂȘtes un crĂ©ateur. Il parle de grands actes et de grandes actions, mais aussi d'amour et de romance et de rire et de loyautĂ© - des choses dont tout homme ou femme est capable. ApprĂ©ciez ce que vous avez Ă  apporter Ă  ce monde. Avec doute et consternation, vous ĂȘtes frappĂ©. Vous pensez qu'il n'y a aucune chance pour vous, fils? Eh bien, les meilleurs livres n'ont pas Ă©tĂ© Ă©crits, la meilleure course n'a pas Ă©tĂ© courue, Le meilleur score n'a pas encore Ă©tĂ© fait, La meilleure chanson n'a pas Ă©tĂ© chantĂ©e, Le meilleur morceau n'a pas encore Ă©tĂ© jouĂ©, Cheer up, car le monde est jeune! Aucune chance? Pourquoi le monde est juste avide de choses que vous devez crĂ©er, sa rĂ©serve de vraie richesse est encore maigre, ses besoins sont incessants et grands, Il aspire Ă  plus de puissance et de beautĂ©, plus de rire et d'amour et de romance, plus de loyautĂ©, de travail et de devoir, aucune chance - pourquoi il n'y a que du hasard! Car le meilleur couplet n'a pas encore Ă©tĂ© rimĂ©, La meilleure maison n'a pas Ă©tĂ© planifiĂ©e, Le plus haut sommet n'a pas encore Ă©tĂ© escaladĂ©, Les riviĂšres les plus puissantes ne sont pas enjambĂ©es, Ne vous inquiĂ©tez pas et ne vous inquiĂ©tez pas, timide, Les chances viennent de commencer, Pour les meilleurs emplois n'ont pas Ă©tĂ© commencĂ©s, Le meilleur travail n'a pas Ă©tĂ© fait. 8. Quelle devrait ĂȘtre la vie par Pat A. Fleming En s'Ă©loignant des Ɠuvres cĂ©lĂšbres et classiques, nous trouvons ce joyau d'un poĂšme d'un Ă©crivain amateur va juste pour montrer que n'importe qui peut crĂ©er des piĂšces de grande signification. Tout comme ces poĂšmes plus connus ci-dessus, il nous explique comment nous devons essayer de vivre notre vie. C'est simple, mais inspirant. Apprendre tout en Ă©tant enfant Ce que cette vie est censĂ©e ĂȘtre. Savoir que ça me dĂ©passe, c'est bien plus que moi. Pour surmonter les tragĂ©dies, Pour survivre aux moments les plus difficiles. Pour faire face Ă  ces moments remplis de douleur, Et toujours rĂ©ussir Ă  ĂȘtre gentil. Se battre pour ceux qui ne le peuvent pas, Partager toujours ma lumiĂšre. Avec ceux qui errent dans le noir, Pour aimer de toutes mes forces. Rester debout avec courage, bien que seul. Pour toujours me lever et faire face chaque jour, mĂȘme quand je me sens seul. Pour essayer de comprendre ceux que personne ne veut savoir. Et leur faire sentir une certaine valeur quand le monde les a laissĂ©s partir. Pour ĂȘtre une ancre, forte et vraie, cette personne fidĂšle Ă  la fin. Être une source constante d'espoir Pour ma famille et mes amis. Pour vivre une vie de dĂ©cence, Pour partager mon cƓur et mon Ăąme. Pour toujours dire que je suis dĂ©solĂ© quand j'ai fait du mal Ă  un ami et Ă  un ennemi. Pour ĂȘtre fier de qui j'ai essayĂ© d'ĂȘtre, Et cette vie j'ai choisi de vivre. Tirer le meilleur parti de chaque jour En donnant tout ce que j'ai Ă  donner. Pour moi, c'est ce que devrait ĂȘtre cette vie, Pour moi, c'est pour ça. Prendre ce que Dieu m'a donnĂ© Et le rendre encore plus Pour vivre une vie qui compte, Pour ĂȘtre quelqu'un de grande valeur. Aimer et ĂȘtre aimĂ© en retour Et faire ma marque sur Terre. 9. Quelle est notre vie? par Sir Walter Raleigh C'est le poĂšme le plus court de la liste avec seulement 10 lignes, mais il rĂ©sume comment la vie ne doit pas ĂȘtre prise au sĂ©rieux . Au lieu de cela, l'auteur suggĂšre que la vie est une comĂ©die et que la terre est notre scĂšne. Alors, que devrions-nous faire? Agis bien. Faire rire les gens. Jouez notre rĂŽle dans le monde jusqu'Ă  ce que le rideau tombe et que nous quittions cette vie. Quelle est notre vie? Le jeu de la passion. Notre gaietĂ©? La musique de la division le ventre de nos mĂšres, les maisons fatigantes, oĂč nous sommes habillĂ©s pour la courte comĂ©die de la vie. La terre la scĂšne; Le paradis est le spectateur, qui s'assoit et regarde celui qui agit mal. Les tombes qui nous cachent du soleil brĂ»lant sont comme des rideaux tirĂ©s quand la piĂšce est jouĂ©e. Ainsi, nous jouons aprĂšs notre dernier repos, Et puis nous mourons sĂ©rieusement, pas en plaisantant. 10. Les bĂątisseurs par Henry Wadsworth Longfellow Nous avons commencĂ© avec un poĂšme de cet auteur et nous terminerons donc avec un autre. Ici, on nous apprend que la vie est au sommet des blocs de construction du temps et que nos actions aujourd'hui donnent lieu Ă  nos lendemains. Nous sommes les architectes et les bĂątisseurs de nos vies et si nous voulons atteindre notre propre version du succĂšs, nous devons mettre le dur labeur et l'Ă©nergie. Tous sont des architectes du destin, travaillant dans ces murs du temps; Certains avec des actes massifs et grands, Certains avec des ornements de rimes. Rien d'inutile n'est, ou bas; Chaque chose Ă  sa place est la meilleure; Et ce qui semble ĂȘtre un spectacle inactif Renforce et soutient le reste. Pour la structure que nous Ă©levons, le Temps est rempli de matĂ©riaux; Nos aujourd'hui et hier sont les blocs avec lesquels nous construisons. Vraiment façonner et façonner ces derniers; Ne laissez aucun Ă©cart entre les bĂąillements; Ne pense pas, parce que personne ne voit, de telles choses resteront invisibles. Dans les temps les plus anciens de l'art, les constructeurs travaillaient avec le plus grand soin Chaque minute et chaque partie invisible, Car les dieux voient partout. Faisons Ă©galement notre travail, Ă  la fois l'invisible et le visible; Rendez la maison, oĂč les dieux peuvent habiter, belle, entiĂšre et propre. Sinon, nos vies sont incomplĂštes, debout dans ces murs du temps, des escaliers brisĂ©s, oĂč les pieds trĂ©buchent en cherchant Ă  grimper. Construisez donc aujourd'hui, fort et sĂ»r, avec une base ferme et ample, Et ascendant et sĂ©curisĂ© Demain trouvera sa place. Ainsi seuls pouvons-nous atteindre ces tourelles, oĂč l'Ɠil voit le monde comme une vaste plaine, et une Ă©tendue illimitĂ©e du ciel.
PoÚme Le dernier souvenir, Charles-Marie LECONTE DE LISLE. Poésie Française est à la fois une anthologie de la poésie classique, du moyen-ùge au début du XXÚme siÚcle, et également un espace de visibilité pour l'internaute, amateur éclairé ou professionnel qui désire y publier ses oeuvres à titre gratuit.
La poĂ©sie est issue du blanc. Le poĂšme ne va pas au bout de la ligne amorcĂ©e, pend dans le vide et commande Ă  celui qui lit ou Ă©crit un rythme qui dĂ©jĂ  donne un sens et se mĂȘle Ă  l’autre sens, celui des mots. Ainsi le blanc en bout de ligne est-il partie prenante du texte. La poĂ©sie est mise en valeur du blanc, du non dit, du silence. Le vers aux caractĂšres noirs est prĂ©sence et par le vide qui est son essence, il suscite l’absence. C’est cette absence silence qui est le vrai fond du vers, en-deçà des mots profĂ©rĂ©s alentour. S’il y a rythme, il y a musique ; or la raison d’ĂȘtre de la musique est de dessiner sur le silence un temps humanisĂ© qui un moment prend en charge le temps de notre vie, comme un monument occupe le regard qui volerait Ă  l’infini si la chose bĂątie n’était lĂ . La poĂ©sie est affirmation de celui qui Ă©crit, contre la page blanche qui, elle, figure l’absence. Elle est prĂ©sence chantĂ©e sur le silence, comme l’enfant sifflote dans le noir pour se rassurer. Le blanc et le noir sont ici trĂšs proches, extrĂȘmes qui se touchent. Ma peur se mue en rythme et musique » pourrait ĂȘtre une dĂ©finition de la poĂ©sie. La poĂ©sie est toujours danger Ă  cause de l’abĂźme qu’elle prend en charge au bout du vers. Aucune autre forme d’expression n’est aussi fragilement exposĂ©e Ă  la mort, au silence. Elle est Ă  l’image de nos corps, plus encore qu’une statue qui nous reprĂ©senterait, car la statue est lourde et pleine, et les vers si lĂ©gers, tellement exposĂ©s au vide qu’ils ouvrent . À cause de sa fragilitĂ©, la poĂ©sie demeure ; elle est mĂ©moire, elle est inoubliable, puisque comme notre corps elle risque tout Ă  chaque avancĂ©e, Ă  chaque pas vers le vide. Sa fragilitĂ© fait sa force. Panique du lecteur ; il a envie de la protĂ©ger comme on le fait d’une flamme dans le vent on l’apprend par cƓur. On l’enfouit non dans le crĂąne du savoir mais dans le cƓur, lĂ  oĂč le rythme bat. PoĂ©sie et chamade, c’est tout un. Le stĂ©thoscope seul capte au plus prĂšs le fond de poĂ©sie. On est Ă©tonnĂ© d’apprendre que la poĂ©sie fut l’art majeur de certaines Ă©poques parole sacrĂ©e qui maintenait l’espace pur entre les hommes et les dieux ; c’était le temps du poĂšte chamane qui parlait en vers car les dieux entendaient leur musique. L’univers chantait. Elle flotte aujourd’hui entre moquerie et respect solennel, on ne sait trop. Chacun en son secret est poĂšte, mais soit il l’avoue en rougissant, soit pire il le tait. On Ă©crit beaucoup de poĂ©sie, peu en lisent. L’autre est devenu fatiguant et si l’on honore la poĂ©sie, c’est peut-ĂȘtre par habitude scolaire, comme on se souvient du prĂ©au avec un serrement de cƓur. Nous voilĂ  loin du sacrĂ©. On trouve parfois de la bonne poĂ©sie. Le texte monte du fond du blanc ; le vers ou ce qui en tient lieu jaillit de la page, de derriĂšre la feuille ; chaque caractĂšre, chaque mot donne l’impression d’ĂȘtre nĂ© du silence, de l’absence Ă  soi, comme si la feuille habillĂ©e du poĂšme se mettait Ă  exister vraiment, Ă  battre diastole-systole la page est devenue nĂ©cessaire au monde rĂ©el. On a envie Ă©videmment de l’apprendre par cƓur ou de la recopier. Il est peu de bonne poĂ©sie. Navigation de l’article
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