Iln'y a pas de raison pour qu'on n'ait pas l'ambition d'ĂȘtre dans le Top 8 ou le Top 6. Ce qui est sĂ»r, c'est qu'on regarde vers le haut. C'est une Ă©vidence ! Ce qui est sĂ»r, c'est qu'on C'est un bruit bizarre entendu en diffĂ©rents endroits de la planĂšte, de l'Ecosse au Canada en passant par le Maroc ou le Nouveau-Mexique. Un ronronnement entĂȘtant, qui dĂ©range, qui intrigue. BaptisĂ© "the hum" le bourdonnement en anglais, ce phĂ©nomĂšne sonore a Ă©tĂ© signalĂ© pour la premiĂšre fois dans les annĂ©es 1970, dans la ville anglaise de Bristol. Certains l'ont comparĂ© Ă  un moteur diesel tournant au ralenti dans le lointain, comme si un camion Ă©tait dans la rue d'Ă  cĂŽtĂ©. On parle de bourdonnement, de tintement, de ronronnement, mais il est difficile Ă  dĂ©finir. Le seul Ă©lĂ©ment sur lequel s'accordent les tĂ©moins auditifs, c'est que ce bruit est sacrĂ©ment suite aprĂšs la publicitĂ© "C'est comme un bruit de moteur" La journaliste de la BBC Linda Geddes racontait l'an dernier sa premiĂšre expĂ©rience du "hum" "Il est 11 heures du matin et je suis soudain consciente de ce bruit bourdonnant et pulsant, un peu comme une perceuse ou une disqueuse lointaine. Mais ce n'est pas seulement un bruit. On dirait que mon oreille interne est en train de vibrer." Les centaines d'habitants de Bristol qui s'Ă©taient plaints dans les annĂ©es 1970 n'ont pas Ă  l'Ă©poque reçu de rĂ©ponse satisfaisante. Un temps disparu, le "hum" y a pourtant refait surface en 2016, amplifiĂ© cette fois par les rĂ©seaux sociaux. Et ça continue. Au mois d'octobre, une habitante se confiait au "Bristol Post" "Ça me rend dingue. Je ne le remarque que la nuit, quand tout est Ă©teint et qu'il y a moins de circulation. Mais quand je m'allonge, ça devient encore plus fort. J'ai essayĂ© de mettre des bouchons d'oreilles, mais je l'entends toujours, c'est comme un bruit de moteur, mais ça pulse.""Son venu du ciel" Bristol n'est pas un cas isolĂ©. La ville canadienne de Windsor est un autre exemple frappant. Le bruit est plutĂŽt dans les basses, on Ă©voque des grommellements façon Barry White. Des centaines d'habitants se plaignent d'incidences de ce fameux bruit sur leur santĂ©. Sauf que dans ce cas-lĂ , il y a un coupable possible certains montrent du doigt une zone industrielle amĂ©ricaine situĂ©e Ă  DĂ©troit, de l'autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. A Taos, au Nouveau-Mexique, bourgade connue notamment pour accueillir le ranch de Julia Roberts, c'est environ 2% de la population qui entend le bourdonnement local, dont les premiĂšres occurrences remonteraient aux annĂ©es 1990. En 1995, des scientifiques de l'universitĂ© de l'Etat ont effectuĂ© des recherches sur place, sans obtenir de rĂ©sultats concluants malgrĂ© de nombreux tests et l'utilisation d'instruments destinĂ©s Ă  capter le fameux son. D'autres endroits du monde connaissent ou ont connu des phĂ©nomĂšnes similaires BornĂ©o, l'Indiana... Au Maroc, c'est un "son venu du ciel" qui Ă©tait dĂ©crit l'an dernier aprĂšs des tĂ©moignages venant de plusieurs grandes villes. La suite aprĂšs la publicitĂ© Une carte du "hum" dans le monde. Capture d'Ă©cran/BBC Mais d'oĂč vient le "hum" ? S'il a de quoi laisser perplexe, le bourdonnement semble avoir convaincu les scientifiques qu'il ne s'agit pas d'une hallucination collective. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils aient trouvĂ© une origine certaine Ă  ce bruit que la rumeur publique attribue aux causes les plus diverses, allant des bruits d'icebergs aux fermes Ă©oliennes en passant par les sous-marins et les lignes Ă  haute tension. On a mĂȘme Ă©voquĂ© les acouphĂšnes, ces sons que certaines personnes entendent sans qu'ils soient associĂ©s Ă  des bruits dans leur environnement. Peu d'Ă©tudes ont Ă©tĂ© consacrĂ©es au "hum". La premiĂšre d'importance date de 2004 et est due Ă  David Deming, de l'universitĂ© de l'Oklahoma. Il exclut les acouphĂšnes, et signale qu'il "peut se manifester par des vibrations ressenties dans le corps et est souvent accompagnĂ© par une suite de symptĂŽmes physiques qui incluent maux de tĂȘte, nausĂ©e et douleur dans les oreilles". Il reconnaĂźt cependant le peu de donnĂ©es disponibles, mais envisage une hypothĂšse que certaines personnes aient la capacitĂ© d'interprĂ©ter certaines longueurs d'ondes radio notamment les trĂšs basses frĂ©quences sous forme de suite aprĂšs la publicitĂ© Parmi les causes envisagĂ©es par Glen McPherson, de l'universitĂ© de Colombie Britannique, qui s'est penchĂ© sur le sujet, le "hum" pourrait ĂȘtre "l'accumulation de sons Ă  basses frĂ©quences et d'infrasons gĂ©nĂ©rĂ©s par les humains", ce qui inclurait ce qui va "des bruits d'autoroute Ă  toutes sortes d'activitĂ©s industrielles". Mais il tend Ă  privilĂ©gier l'hypothĂšse de David Deming. Le tintement du fond de l'Arctique Durant l'Ă©tĂ© 2016, dans le grand Nord canadien, des chasseurs ont signalĂ© un son mystĂ©rieux semblant provenir du fond de l'ocĂ©an Arctique, dans un petit dĂ©troit situĂ© Ă  une centaine de kilomĂštres de la bourgade d'Igloolik. Un bruit inquiĂ©tant selon eux, car il fait fuir baleines et phoques qui passent habituellement par ce dĂ©troit. Le gouvernement canadien les a pris au sĂ©rieux et a patrouillĂ© dans le secteur, envoyant mĂȘme un spĂ©cialiste sur place. Rien n'a pu ĂȘtre mesurĂ©, et aucune explication officielle n'a pu ĂȘtre fournie. Aux derniĂšres nouvelles, "le dossier est clos". Plus rĂ©cemment, des chercheurs du CNRS ont mis en avant une autre cause possible il s'agirait du "bourdonnement de la Terre", créé par l'action de l'ocĂ©an sur la terre ferme, les vagues faisant vibrer le fond de l' suite aprĂšs la publicitĂ© Ce ne sont probablement pas les seules explications, comme le dĂ©montrent des bruits particuliers enregistrĂ©s en d'autres endroits de la planĂšte. Le bruit mĂ©tallique de la fosse des Mariannes La fosse des Mariannes n'est pas seulement l'endroit le plus profond des ocĂ©ans, c'est aussi le siĂšge d'un bruit qui a intriguĂ© les scientifiques durant plusieurs annĂ©es. En 2014 et 2015, des sondes sous-marines capables de plonger jusqu'Ă  mĂštres de profondeur y enregistraient des bruits complexes se terminant par un son mĂ©tallique. Finalement, des chercheurs de l'universitĂ© d'Ă©tat de l'Oregon Etats-Unis identifiaient l'origine du bruit il s'agirait d'un chant de baleine inconnu jusque-lĂ . Le bruit enregistrĂ© dans la fosse des Mariannes. ORCAA Lab La migration des animaux marins Pour ceux qui sont proches de l'ocĂ©an, une source de bruit serait... la migration des poissons, crevettes et autres mĂ©duses, selon une Ă©tude menĂ©e par des scientifiques de l'universitĂ© de San Diego Californie. Ces chercheurs ont enregistrĂ© un son Ă  peine plus fort que le bruit de fond de l'ocĂ©an et en ont dĂ©terminĂ© la possible origine. Nombre de petits animaux marins remonteraient en masse au crĂ©puscule pour aller se nourrir et redescendraient Ă  l'aube vers la sĂ©curitĂ© des profondeurs. Leurs migrations massives et rĂ©guliĂšres produiraient cette vibration significative, mais les scientifiques n'ont pas encore dĂ©terminĂ© si elles sont dues Ă  une espĂšce en particulier. Le chant des aurores borĂ©ales La suite aprĂšs la publicitĂ© Le son des aurores borĂ©ales. universitĂ© d'Aalto, Finlande Ceux qui ont la chance d'observer rĂ©guliĂšrement des aurores borĂ©ales l'ont peut-ĂȘtre remarquĂ©, elles ne sont pas entiĂšrement silencieuses. Bien sĂ»r, leur bruit est peu perceptible et est souvent couvert par d'autres sons naturels, mais il existe, et un acousticien finlandais, Unto professeur Ă  l'universitĂ© d'Aalto, en est le spĂ©cialiste. L'an dernier, il a mĂȘme avancĂ© une explication sur la maniĂšre dont ces sons sont produits. En gĂ©nĂ©ral, l'air se refroidit au fur et Ă  mesure que l'on monte en altitude, mais dans des conditions vraiment froides et par temps calme, l'air froid est plus prĂšs du sol alors que de l'air plus chaud s'est Ă©levĂ©, un phĂ©nomĂšne connu des spĂ©cialistes sous le nom de couches d'inversion. Des charges Ă©lectriques s'accumulent dans l'air froid au-dessus et au-dessous de cette couche. Lorsque l'aurore polaire se produit sous l'effet du vent solaire, l'Ă©lectricitĂ© entre les deux couches se dĂ©charge, avec des Ă©tincelles qui Ă©mettent des sons et une activitĂ© magnĂ©tique que l'on peut mesurer. Le volume des sons varie alors en fonction de l'intensitĂ© des aurores. Le bruit de la Terre qui bouge En thĂ©orie, on ne peut pas l'entendre, mais on peut le mesurer le son que fait la Terre en bougeant n'est pas une vue de l'esprit, et une Ă©quipe de scientifiques emmenĂ©e par Martha Deen, de l'Institut de physique du globe de Paris, l'a enregistrĂ©. Car notre planĂšte est sans arrĂȘt en mouvement, et pas seulement lors des tremblements de terre. L'Ă©corce terrestre bouge sans arrĂȘt, ce que les spĂ©cialistes nomment une "oscillation libre permanente". Et ce dĂ©placement fait du bruit, mais Ă  des frĂ©quences inaudibles, Ă  peu prĂšs fois plus basses que celles que peut capter l'oreille humaine. Ce sont ces vibrations qui ont Ă©tĂ© mesurĂ©es au fond de l'ocĂ©an grĂące Ă  des instruments dĂ©ployĂ©s pendant presque un an au large de La RĂ©union. Si le "bruit de la Terre qui bouge" n'est apparemment pas Ă  l'origine du "hum", on voit qu'il y a une brochette de suspects possibles. Et ont peut espĂ©rer qu'un jour la science apporte une rĂ©ponse dĂ©finitive Ă  ces mystĂ©rieux bourdonnements qui hantent les nuits d'une partie de la population de la planĂšte...
Lemonde est rendu fou! Autres; Sophie Durocher . Lundi, 20 mars 2017 05:00 MISE À JOUR Lundi, 20 mars 2017 05:00 Coup d'oeil sur cet article. Est-ce qu’on vit en Absurdistan? C’est ce que je
C'est un nouvel Ă©lĂ©ment sur la mort de Mohamed Merah qui risque de faire polĂ©mique et que rĂ©vĂšle, cet aprĂšs-midi le le site internet du quotidien, le tueur aurait Ă©tĂ© criblĂ© de balles, alors qu'il se trouvait... de dos ! On se souvient que la consigne donnĂ©e aux hommes du Raid Ă©tait pourtant de le prendre les rĂ©sultats partiels de l'autopsie, Mohamed Merah a succombĂ© Ă  deux tirs mortels. L’un a touchĂ© le forcĂ©nĂ© sur le cĂŽtĂ© gauche du front, l’autre a traversĂ© son abdomen, entrant par le flanc droit et sortant par le gauche". lSelon le Parisien, les rĂ©sultats rĂ©vĂšlent que le corps de Merah avait auparavant Ă©tĂ© littĂ©ralement criblĂ© de balles », avec au moins vingt projectiles reçus sur le corps, dont la majoritĂ© sur les bras et les jambes, alors que le forcenĂ© se trouvait de dos." EUROPE1. Le prĂ©sident français Emmanuel Macron a exhortĂ© mardi la communautĂ© internationale Ă  ne faire montre d’« aucune faiblesse, aucun esprit de compromission » face Ă  la Russie, alors que la guerre en Ukraine entrera mercredi dans son septiĂšme mois. Les EuropĂ©ens prĂȘts Ă  soutenir le combat de l’Ukraine dans la durĂ©e Les expressions françaises dĂ©cortiquĂ©es explications sur l'origine, signification, exemples, traductions on n'est pas pressĂ©s ; il n'y a aucune urgence ; ça peut attendre Origine et dĂ©finition L'expression d'origine, qui date du XXe siĂšcle, est tout simplement "il n'y a pas le feu" ou, en raccourci, "y'a pas l'feu". Son message est trĂšs clair s'il n'y a pas le feu, il n'y a aucune raison de se presser sous-entendu pour aller l'Ă©teindre. Si quelques facĂ©tieux ont jugĂ© utile de rajouter "au lac", c'est par moquerie de la proverbiale lenteur de nos amis Suisses qui sont supposĂ©s avoir du mal Ă  se dĂ©pĂȘcher[1] "y'a l'feu ou bien ? Bon alors si y'a pas l'feu, on n'a vraiment pas besoin de s'presser" Ă  prononcer avec l'accent traĂźnant et chantant suisse, bien sĂ»r. Pourquoi "au lac" ? Eh bien simplement parce que le LĂ©man est un des symboles de la Suisse et que l'ajout de l'absurditĂ© d'un lac qui prendrait feu ne fait que rajouter un cran dans la moquerie. Mais on trouve aussi "dans les montres" ou mĂȘme "au robinet". [1] On peut toutefois se demander ce qu'il en est rĂ©ellement, car je constate frĂ©quemment que, lorsqu'une voiture Ă©trangĂšre me double Ă  allure rapide sur autoroute alors que je suis dĂ©jĂ  Ă  la limite de la prune bien mĂ©ritĂ©e, il s'agit souvent d'un Suisse. Pour continuer dans le dĂ©nigrement de nos neutres voisins autant grouper et ne plus y revenir, le Suisse a aussi la rĂ©putation d'ĂȘtre Ă©troit d'esprit. Je ne sais pas si c'est confirmĂ© dans la rĂ©alitĂ©, mais il est vrai qu'on en trouve assez facilement tout un catalogue, d'Ă©troits Suisses . Redoutable, non ? Exemples En tout bon vaudois, y' a pas le feu au lac, ce site sera construit Ă  la rapiditĂ© inversĂ©ment proportionnelle aux activitĂ©s dĂ©bordantes du ouaibe-mestre, de la mĂ©tĂ©o et s'il n'a rien d'autre Ă  foutimasser. Pour l'instant c'est un peu miquelet mais qui ne peut ne peut. » - Le site qui cause vaudois Comment dit-on ailleurs ? Langue Expression Ă©quivalente Traduction littĂ©rale Allemand immer mit der Ruhe! toujours avec la tranquillitĂ© Allemand kein Grund zur Eile pas de raison pour ĂȘtre pressĂ© Allemand lass dir Zeit! prends ton temps! Allemand das kann warten! ca peut attendre! Anglais there is no panic pas de panique Anglais USA it's no big deal! ce n'est pas une grande affaire! Anglais USA where's the fire ? oĂč est le feu ? Autre on es el foc? oĂč est le feu? Bulgare ĐœŃĐŒĐ° Đ·ĐŸŃ€ / ĐżĐŸĐ¶Đ°Ń€ il n'y a pas urgence / le feu Espagnol Argentine no nos corre nadie personne ne nous poursuit Espagnol Espagne ÂżDĂłnde estĂĄ el fuego? oĂč est le feu? Français Canada il y a pas le feu dans la maison Français France on est pas au feu ! Hongrois nem hajt / kerget a tatĂĄr les Tatars ne te chassent / poursuivent pas Hongrois nem Ă©g a hĂĄz! la maison ne brĂ»le pas HĂ©breu ڜڐ Ś‘Ś•ŚąŚš! ça ne brĂ»le pas ! HĂ©breu rĂ©ga, rĂ©ga ! minute, minute ! Italien non ci insegue nessuno personne ne nous poursuit NĂ©erlandais keulen en Aken zijn niet in één dag gebouwd cologne et Aex-la-Chapelle n'ont pas Ă©tĂ© bĂątis en un seul jour NĂ©erlandais moet je gaan hooien? tu dois aller faire les foins? NĂ©erlandais rustig / langzaam aan, dan breekt het lijntje niet calme-toi alors la ligne ne se cassera pas Roumain că doar nu arde quand mĂȘme, il n'y a pas le feu Roumain doar nu dau turcii / tătarii ! les Turcs / Tatares n'attaquent pas, quand mĂȘme ! Serbe ne gori kuca ! il n'y a pas le feu dans la maison Turc ocakta ateßi olmamak ne pas avoir le feu au foyer Turc ocakta yemeği olmamak ne pas avoir le plat au foyer Wallon Belgique il n'y a rin qui broĂ»le il n'y a rien qui brĂ»le Ajouter une traduction Si vous souhaitez savoir comment on dit il n'y a pas le feu au lac ! » en anglais, en espagnol, en portugais, en italien ou en allemand, cliquez ici. Ci-dessus vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communautĂ© d'utilisateurs et non vĂ©rifiĂ©es par notre Ă©quipe. En Ă©tant enregistrĂ©, vous pourrez Ă©galement en ajouter vous-mĂȘme. En cas d'erreur, signalez-les nous dans le formulaire de contact. Variantes C'est la goutte d'eau... qui met le feu au lac !
Ilest possible de guĂ©rir le corps avec l’esprit Il y a une preuve scientifique qui dĂ©montre qu’il est possible de guĂ©rir le corps avec l’esprit. On sait que l’esprit est le centre de contrĂŽle de
Manque de respect dans le couple Tout comprendre pour mieux le combattre Nombreux sont les couples qu traversent des crises car l’un des deux partenaires a eu un mauvais comportement vis-Ă -vis de l’autre. Que ce soit par des paroles dĂ©placĂ©es, des actes mal intentionnĂ©s, ou une souffrance psychologique infligĂ©e, votre couple peut se retrouver fragiliser quand les conflits sont rĂ©pĂ©titifs et que votre partenaire ne change pas d’attitude. Cette situation n’est pas supportable et faut donc agir au plus vite pour retrouver harmonie et sĂ©rĂ©nitĂ©. DĂ©couvrez dans cet article comment combattre le manque de respect dans le couple et les raisons qui peuvent conduire votre moitiĂ© Ă  vous traiter de cette maniĂšre. Ainsi, vous allez ĂȘtre capable de retrouver le bonheur et une quiĂ©tude dans votre vie Ă  deux. Pourquoi vous manque-t-il/elle de respect ? Le manque de respect dans le couple nait trĂšs souvent d’une volontĂ© qui est nĂ©faste pour le couple puisqu’elle consiste Ă  obtenir le contrĂŽle total sur le partenaire. En effet, en rabaissant constamment la personne qui partage son quotidien, il va naĂźtre automatiquement un sentiment de supĂ©rioritĂ©. Il y a donc l’exercice d’une pression psychologique qui peut nuire Ă  la confiance personnelle du partenaire. Il s’agit d’un moyen pour certains de se sentir comme la personne la plus importante dans le couple. Le fait que votre homme ou votre femme ne vous respecte pas comme il se doit est aussi pour lui/elle un moyen de plus facilement imposer ses idĂ©es. En effet, il/elle ne se sentira pas obliger de communiquer avec vous et si malheureusement vous ĂȘtes trop fragile » pour rĂ©agir il/elle arrivera Ă  ses fins. Cela peut ĂȘtre dur Ă  avaler mais vous pouvez avoir aussi une lĂ©gĂšre part de responsabilitĂ© dans la situation que vous traversez aujourd’hui. En aucun cas je dis que vous mĂ©ritez de vivre ce que votre moitiĂ© vous inflige quotidiennement. Mais vous devez vous poser les bonnes questions sur l’apparition de son comportement envers vous. Avez-vous su poser des limites au manque de respect dans le couple ? Avez-vous rĂ©agi dĂšs les premiers dĂ©rapages ? A quel moment est apparu le phĂ©nomĂšne ? Il s’agit d’autant de questions qui ont une importance capitale car pour rĂ©soudre le problĂšme il faut en saisir l’origine. Je ne cesserais jamais de dire qu’il faut se montrer ferme lorsqu’il y a un Ă©cart de son partenaire tout comme avec une autre personne. Le manque de respect dans le couple en fait partie et dĂšs les premiĂšres disputes vous devez toujours vous faire respecter et ne jamais le/la laisser vous rabaisser, profĂ©rer des menaces ou des insultes car la consĂ©quence est souvent terrible puisque cela mettra Ă  mal votre confiance en vous. Pour ne rien arranger, c’est souvent durant cette pĂ©riode que la dĂ©pendance affective apparait au grand jour ! Si vous vous refusez Ă  tenir tĂȘte Ă  votre conjoint, quand il/elle vous parle de maniĂšre inacceptable, par peur de le/la perdre c’est que vous devez travailler sur un point crucial qui va au-delĂ  du couple votre assurance. MalgrĂ© les sentiments que vous pouvez avoir pour lui/elle, se laisser marcher dessus n’est pas tolĂ©rable et il faut ne pas perdre de temps pour faire face Ă  cette situation. Au travers de mes coaching, je suis automatiquement confrontĂ© Ă  des personnes qui traversent ce type de situation et j’ai pu me rendre compte Ă  quel point elle pouvait ĂȘtre difficile Ă  supporter notamment, quand vous envisagez un avenir ensemble et que vos sentiments sont plus forts que tout. VoilĂ  pourquoi je veux vous aider Ă  prendre les devants pour que vous retrouviez le bonheur et le respect que vous mĂ©ritez tant ! La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  ne plus se voiler la face et Ă  affronter la situation avec cran et dĂ©termination. Nombreuses sont les personnes qui ne jugent pas utile de changer ce comportement et pensent que le temps permettra Ă  leur partenaire d’évoluer et de cesser d’agir ainsi. Mais si vous laissez le manque de respect dans le couple, perdurer sans rĂ©agir il vous sera bien plus compliquĂ© de lui/la faire comprendre que ses mots et son comportement vous affectent et mettent votre couple en pĂ©ril. Comment ne plus subir ces critiques permanentes et affronter votre partenaire? Commencer par poser des limites ! Ne vous laissez plus atteindre sans rĂ©pondre. Pour faire comprendre Ă  sa moitiĂ© qu’il/elle doit changer il faut des actions fortes qui le/la forceront Ă  rĂ©flĂ©chir sur sa conduite. Pour cela, il est Ă©vident que le fait de mettre de la distance dans votre relation permettra Ă  l’autre de rĂ©agir et de comprendre que les limites sont dĂ©passĂ©es. D’un point de vue plus personnel c’est la confiance en soi qu’il est nĂ©cessaire de travailler. Chaque matin rĂ©pĂ©tez des phrases d’auto-motivation, faites du sport pour Ă©vacuer votre colĂšre et atteindre des objectifs qui vous permettront de croire en vous et en vos capacitĂ©s de rĂ©action. Amicalement, Votre coach pour combattre le manque de respect dans le couple Alexandre CORMONT Ecrit par Love Coach, auteur et confĂ©rencier dans les domaines de la sĂ©duction, de la vie de couple et de la reconquĂȘte. Depuis 2007, ce sont des milliers d'hommes et de femmes qui ont fait appel Ă  ses services. VidĂ©os liĂ©es L'astuce incroyable pour prendre confiance en soi !L'exercice obligatoire pour développer sa confiance en soi !Comment refaire confiance en l’amour après un pervers narcissique ?Comment se remettre d’une déception amoureuse ?Comment captiver une personne avec l'Intelligence Émotionnelle ?4 juillet 2021 Ă  18h Les clĂ©s de la confiance en soi ! ConfĂ©rence vidĂ©o gratuite
Il n’y a que des bĂ©nĂ©voles ! » Non ! Pour faire simple, il y a 2 structures principales au Puy du Fou : 1- La CinĂ©scĂ©nie: une association de loi 1901 de 4 150 bĂ©nĂ©voles qui anime et met en scĂšne ce grand spectacle nocturne 28 soirĂ©es par an. 2-Le Puy du Fou: une entreprise regroupant 2 150 employĂ©s permanents et saisonniers.Le Puy du Fou est ouvert 173
Annonce Votre navigateur ne supporte pas la balise HTML5 video. Image crĂ©dit Pixabay Qu’est-ce qui est important dans la relation de flammes jumelles ? Ce qui est important, c’est que c’est une histoire d’amour. On a tendance Ă  l’oublier. Et ça commence par l’amour de soi. Quelqu’un qui n’est pas capable de s’aimer soi, sera incapable d’aimer l’autre d’un amour inconditionnel. C’est ce qu’on nous demande dans l’histoire de flammes jumelles. Ce n’est pas toujours facile de s’aimer, de ne pas se perdre, ne pas perdre ses principes, ses valeurs, sa constitution. S’aimer soi et se respecter donne accĂšs Ă  quelque chose de plus noble, de plus pur, pour ensuite s’unir Ă  l’autre dans un amour aussi pur qui permet d’accepter l’autre tel qu’il est, dans son authenticitĂ©, de ne pas essayer de le changer. Annonce C’est un chemin parfois compliquĂ© mais c’est belle route. C’est une redĂ©couverte de soi, une redĂ©couverte de l’autre, une redĂ©couverte de l’amour. Je pense qu’on ne sait pas aimer. Le chemin est aussi important que l’arrivĂ©e. Tout le monde cherche la rĂ©union mais il ne faut pas la prĂ©cipiter. Il faut vivre pleinement la sĂ©paration. Il y a tellement de choses Ă  rĂ©colter tout le long du chemin. C’est une vraie transformation. Ensuite, c’est vraiment du bonheur grĂące Ă  tout ce qu’on a appris. C’est une histoire d’amour avec un grand A, qui commence par l’amour de soi. La sĂ©paration entre les flammes jumelles peut se faire de diffĂ©rentes façons, qu’est-ce qui fait qu’elle prend une forme ou une autre ? Cela dĂ©pend de ce qui a Ă©tĂ© vĂ©cu dans les vies antĂ©rieures. S’il y a eu quatre incarnations oĂč les jumeaux se sont retrouvĂ©s et ont tentĂ© de se rĂ©unir, il y a quatre raisons qui ont fait qu’ils n’ont pas pu fusionner. Elles vont ĂȘtre prises en considĂ©ration par les Ăąmes pour dĂ©terminer une sĂ©paration qui va leur ĂȘtre favorable. Tout ce qu’on n’a pas su dĂ©passer va dĂ©terminer ce qu’on va vivre aujourd’hui. Et tout ce qu’on a rĂ©ussi va nous apporter une force, une ressource qui va nous permettre de dĂ©passer tout ça avec plus d’aisance. Il y a plein de sĂ©parations atypiques. Le point commun, c’est de ne pas pouvoir s’unir Ă  l’autre et vivre son amour pleinement. C’est ce qui va permettre de travailler sur soi, de dĂ©gager le karma, de s’aimer soi et d’aimer l’autre de façon plus pure, plus simple. Quelle que soit la forme que ça va prendre, c’est une Ă©tape importante qui nous prĂ©pare Ă  la suite. On revit d’une façon diffĂ©rente les difficultĂ©s des prĂ©cĂ©dentes vies pour les dĂ©passer ? Oui. S’il y a eu quatre raisons qui font qu’on n’a pas pu se rĂ©unir, elles vont toutes ĂȘtre revĂ©cues. Avec les Ăąmes sƓurs, on va inverser les rĂŽles un coup bourreau, un coup victime ou on va faire quelque chose qu’on n’avait pas rĂ©ussi Ă  faire. Alors que les flammes jumelles vont revivre Ă  l’identique les mĂȘmes Ă©preuves. Par exemple, si dans une premiĂšre vie, l’un des deux n’a pas su faire face Ă  cette sĂ©paration et s’est donnĂ© la mort cette sĂ©paration va ĂȘtre revĂ©cue d’une autre façon. Dans la seconde vie, il va falloir cicatriser la premiĂšre, ils vont revivre une situation oĂč celui qui s’est donnĂ© la mort va de nouveau avoir de la difficultĂ© Ă  attendre l’autre. Il va cicatriser cette premiĂšre vie mais n’aura pas suffisamment de force pour dĂ©passer complĂštement la sĂ©paration il ne va pas se tuer mais il va partir avec une autre personne. Dans la troisiĂšme vie, la premiĂšre vie oĂč l’un s’est tuĂ© a Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ils vont la revivre plus facilement mais la deuxiĂšme n’a pas Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ainsi de suite. Dans la cinquiĂšme vie, ils vont revivre la premiĂšre vie facilement parce qu’elle a Ă©tĂ© cicatrisĂ©e quatre fois symboliquement, et puis la deuxiĂšme et la troisiĂšme. Par contre la quatriĂšme vie n’a pas Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ça va ĂȘtre l’étape ultime qui va sĂ©parer les jumeaux, la plus grosse complication Ă  dĂ©passer. Les quatre vies sont revĂ©cues dans un format plus souple et plus doux. Ce sont des situations oĂč on va se dire j’ai l’impression que je vais mourir ». C’est une Ă©motion qui sort pour clĂŽturer. Quelle est la diffĂ©rence entre une rencontre d’ñmes sƓurs et de flammes jumelles ? Quand on rencontre une Ăąme sƓur, il y a une alchimie mais elle est diffĂ©rente de la flamme jumelle. La flamme jumelle, on sait que depuis tout petit on l’attendait, sans la connaitre, et il y a plein de choses qui remontent Ă  la surface. Quand on la voit, on la reconnait parce qu’on l’a toujours connue et toutes les vies antĂ©rieures vont revenir. Ça vient du cƓur et pas de la tĂȘte. L’ñme sƓur est forte, foudroyante, mais elle n’est pas animĂ©e par les mĂȘmes choses, c’est une relation totalement diffĂ©rente. Les deux sont fortes et merveilleuses Ă  vivre. Toutes les histoires d’amour nous font travailler. Il y a toujours des choses Ă  apprendre sur soi, sur la vie, sur les autres et c’est toujours porteur. J’ai un parcours un peu atypique parce que je suis mĂ©dium mais quand j’ai rencontrĂ© ma flamme jumelle je ne savais pas. Je ne savais mĂȘme pas ce qu’étaient les flammes jumelles. Il y a eu quelque chose d’évident, une reconnaissance avec cette personne mais pour moi c’était un lien d’ñme, quelqu’un que j’avais connu avant et c’est tout. C’est plus tard que je me suis vraiment dit ah il y a un lien qui est quand mĂȘme assez particulier ». Qu’est-ce qui t’a fait sentir que c’était vraiment quelque chose de diffĂ©rent ? La maniĂšre dont c’est arrivĂ©. Pendant 8 mois, involontairement, j’ai tout fait pour ne pas rencontrer cette personne. J’allais Ă  gauche quand on me disait d’aller Ă  droite. Le jour de la rencontre, le temps s’est figĂ©. On voit la personne, les yeux s’arrĂȘtent, on rentre dans une bulle intemporelle et on se dit lĂ  il y a un truc qui passe ». C’est trĂšs Ă©motionnel, le corps parle. Ce n’est pas un coup de foudre, ce n’est pas de l’amour, c’est indescriptible. Il y a une Ă©nergie, une vibration qui nous envahit et on se demande ce qu’il se passe. Je ne peux pas dire que je suis tombĂ© amoureux tout de suite, il y a quelque chose mais c’est indĂ©finissable. Mon corps m’a parlĂ©, je me suis dit je n’ai jamais vĂ©cu ça, il se passe quelque chose de vraiment particulier, je sais que c’est toi ». Cependant, il faut ĂȘtre prudent parce que la derniĂšre histoire chasse la prĂ©cĂ©dente. On a toujours l’impression d’aimer plus son dernier amour que celui d’avant, on a tendance Ă  oublier. Pour moi, ce n’est pas l’amour qui est arrivĂ© dĂšs le dĂ©but, ça a Ă©tĂ© une Ă©motion, une Ă©nergie, une vibration, une complicitĂ©, le temps qui s’arrĂȘte. C’est intense, c’est fort mais ce n’est pas un coup de foudre. On dit que ça peut dĂ©clencher des montĂ©es de kundalini, de la tĂ©lĂ©pathie
 Est-ce que ça peut arriver sans que ce soit des flammes jumelles ? ComplĂštement. La tĂ©lĂ©pathie, les montĂ©es de kundalini, c’est donnĂ© Ă  tout le monde. D’ailleurs la tĂ©lĂ©pathie c’est de la mĂ©diumnitĂ©. Quand je rentre en contact avec des guides ou des dĂ©funts c’est de la tĂ©lĂ©pathie. Souvent les gens me disent je suis en tĂ©lĂ©pathie avec cette personne, c’est mon jumeau ». Peut-ĂȘtre, mais c’est surtout de la mĂ©diumnitĂ©. On se connecte Ă  l’ñme de la personne. C’est lĂ  qu’il ne faut pas confondre. Les montĂ©es de kundalini c’est pareil. C’est juste que l’on est en harmonie avec quelqu’un parce qu’on est reliĂ©s de cƓur Ă  cƓur. On peut ĂȘtre en tĂ©lĂ©pathie avec une amie, avec son enfant, avec plein de personnes, avec quelqu’un que l’on aime tout simplement. Annonce OĂč se trouvent les similitudes entre jumeaux ? C’est au cas par cas. Les similitudes ne sont pas des signes qui vont permettre de dire si on est en prĂ©sence de sa flamme jumelle. On peut avoir des amis ou un frĂšre qui portent les mĂȘmes blessures, qui ont vĂ©cu des Ă©vĂ©nements similaires ou qui ont le mĂȘme caractĂšre
 Dans ces relations de flammes jumelles, il faut lĂącher son mental et son ego. Les gens cherchent Ă  trouver des raisons qui confirment qu’ils sont en prĂ©sence de leur jumeau. C’est lĂ  oĂč je suis trĂšs vigilant. Plus on va trouver de raisons Ă  cette histoire, plus on va la mentaliser et moins il y a de chances que ce soit une histoire de flammes jumelles. Il faut laisser faire les choses, tout est possible. Il peut y avoir plein de similitudes comme n’y en avoir aucune. Un monsieur m’a appelĂ© et pensait qu’il n’était pas en prĂ©sence de sa flamme jumelle parce qu’il ne faisait pas de tĂ©lĂ©pathie. Mais tout le monde ne fait pas de tĂ©lĂ©pathie avec son jumeau. Il n’y a vraiment pas de rĂšgles et je pense qu’il est dangereux pour les gens d’analyser le nombre d’élĂ©ments qui confirment, qui rassurent, qui donnent une raison Ă  cette histoire d’amour alors que ce sont des histoires qui n’ont ni queue ni tĂȘte et qui sont assez dĂ©raisonnables. Qu’est-ce que tu appelles dĂ©raisonnable ? On ne peut pas y trouver de raison. Il y a souvent des diffĂ©rences de cultures, gĂ©ographiques, sociales Ă  dĂ©passer
 Si on cherche Ă  rĂ©flĂ©chir, Ă  mentaliser, on se torture et on devient fou. Quand on vit les choses pleinement, avec son cƓur, on lit entre les lignes parce qu’on se fie Ă  ses ressentis, Ă  son intuition, c’est beaucoup plus simple. Ce sont des histoires folles mais elles ne sont pas irraisonnĂ©es, elles sont dĂ©raisonnĂ©es, il ne faut pas leur donner de raison. Il faut lĂącher le mental, les explications et se fier Ă  son cƓur. On dit parfois qu’il n’y aurait pas d’attirance physique entre les jumeaux ? Ça arrive dans le sens oĂč les gens me disent parfois j’ai rencontrĂ© quelqu’un, mais ce n’est pas du tout mon style ». Par contre, on ne peut pas ĂȘtre rebutĂ© par l’autre personne. C’est juste que ce n’est pas forcĂ©ment notre style d’homme ou de femme. Il y a quelque chose qui ne vient pas de la tĂȘte, qui vient du cƓur, c’est le feeling, l’alchimie, les Ă©nergies s’attirent. Il y a une attirance mais ce n’est pas un coup de foudre. Ce n’est pas le physique qui parle c’est l’ñme. Il y a toujours une attraction, mais elle est indĂ©finissable. La personne qui me dit je suis tombĂ© amoureux au premier regard », je ne suis pas sĂ»r que ce soit sa flamme jumelle. Il y a un proverbe qui dit ce n’est pas parce qu’elle est belle que je l’aime, mais elle est belle parce que je l’aime ». On ne tombe pas amoureux d’un physique, on tombe amoureux d’une personne et aprĂšs on la trouve belle parce qu’on est amoureux d’elle. C’est un amour qui est pur et qui est tournĂ© vers l’autre. A l’inverse, l’amour passionnel chez les Ăąmes sƓurs est Ă©goĂŻste, tournĂ© vers soi. On a des manques, des compromis, on n’a pas confiance en soi, on ne s’estime pas, on ne s’aime pas et on va demander Ă  l’autre de tout combler. L’histoire de flammes jumelles c’est diffĂ©rent, c’est ce qu’on apprend dans les sĂ©parations, on nous demande de fonctionner diffĂ©remment, de rĂ©apprendre Ă  aimer l’autre. Qu’est-ce qui est diffĂ©rent au quotidien quand on est avec sa flamme jumelle ? Tout est simple. Il ne faut pas se dire que la vie est extrĂȘmement belle et merveilleuse, ce n’est pas vrai, on est monsieur et madame tout le monde. Mais la vie est simple parce que chaque problĂšme aura sa solution et qu’on ne rentre pas en conflit. On peut ĂȘtre en dĂ©saccord mais il va y avoir une discussion, les deux vont s’écouter et trouver une solution. Ce n’est pas l’un qui va dominer l’autre. Souvent, dans un couple, il y en a un qui va porter la culotte », lĂ  ce sont les deux qui vont la porter ou aucun ne va la porter. C’est ce qui va rendre plus simple et plus belle cette histoire, il n’y a pas de problĂšme, il n’y a que des solutions. L’amour est tellement pur, il n’y a pas de suspicion, de jalousie, de possession. Plein de problĂšmes n’existent pas. Il y aura Ă©videmment des incomprĂ©hensions et un travail Ă  faire. Dans le couple, on a quand mĂȘme plein de choses Ă  rĂ©gler. Mais on s’accorde, on respecte l’autre et on est libres. Il n’y a pas de tricherie, pas de mensonge, tout coule, c’est un amour qui est inconditionnel. Quoi que l’autre va faire, on va l’aimer. Et on ne va pas nous demander de nous perdre dans une relation, d’aller Ă  l’encontre de nos principes, de nos valeurs, de notre constitution
 On sait comment rĂ©pondre aux attentes l’un de l’autre, on sait ce qu’on peut lui donner, on n’attend plus rien, on reçoit, on accueille ce que l’autre est en mesure de nous donner. On avance Ă  deux, cĂŽte Ă  cĂŽte et pas l’un contre l’autre, ni l’un au-dessus de l’autre. C’est pour cela que la sĂ©paration nous prĂ©pare. C’est une prĂ©paration Ă  l’amour, un entraĂźnement, un Ă©chauffement. On nous apprend Ă  aimer l’autre de maniĂšre beaucoup plus pure. L’amour inconditionnel c’est l’amour de nos guides, c’est un amour qui est sans jugement, c’est de la sagesse, de la bienveillance, on s’aime vraiment. Annonce Certains disent qu’il peut y avoir des problĂšmes de communication, que c’est parfois plus simple avec une Ăąme sƓur ? Je ne suis pas d’accord avec ça, c’est beaucoup plus simple avec une flamme jumelle. Mais pendant la sĂ©paration, c’est compliquĂ© oui. Et la grosse erreur c’est d’essayer de comprendre l’autre alors que c’est un travail sur soi. La plupart des gens regardent ce que l’autre fait ou ne fait pas en disant mais il ne travaille pas, il ne se rapproche pas de moi » et ils ne se regardent pas eux, ils ne font pas leur travail. C’est lĂ  qu’il y a un problĂšme de communication parce que c’est une histoire qu’il ne faut pas essayer de comprendre. Ensuite la communication est extrĂȘmement simple. Quel est le rĂŽle des flammes jumelles ? Le rĂŽle des flammes jumelles c’est de travailler sur soi pour ensuite s’unir Ă  l’autre et aprĂšs aller vers les autres. Ne serait-ce que pour sa famille, ses amis on fait travailler les autres, on va transmettre quelque chose. On va peut-ĂȘtre ressortir le karma encore plus que quelqu’un d’autre mais on a aussi plus de facilitĂ©s Ă  travailler sur soi. Quand on a dĂ©passĂ© les difficultĂ©s de cette histoire d’amour, en termes de lĂącher prise, de dĂ©tachement, de tout ce qu’on nous demande de faire, on est capable de faire face avec plus d’aisance et peut-ĂȘtre de faire un peu plus de travail. Ça donne une force et on n’est plus tout seul, on est branchĂ©s dans l’amour inconditionnel 24h/24h. C’est l’amour de Dieu, c’est une source inĂ©puisable, c’est un apport Ă©nergĂ©tique qui est juste exceptionnel. Tout le monde n’a pas de flamme jumelle ? Comment va se traduire le fait d’avoir ou pas une flamme jumelle ? Non, tout le monde n’en a pas. Tout comme sur Terre tout le monde n’a pas un jumeau. Quand on est en prĂ©sence de sa flamme jumelle, on va vivre cette histoire particuliĂšre. Si on n’a pas de flamme jumelle ou qu’elle n’est pas incarnĂ©e, on est un homme, une femme comme tout le monde. Il n’y a aucune singularitĂ©, aucune diffĂ©rence. On n’est pas plus ou moins que quelqu’un d’autre. Est-ce qu’on sent si on a une flamme jumelle ? Il faut faire attention, il y a des gens qui vont crĂ©er ce sentiment d’avoir quelqu’un d’autre Ă  qui s’unir. Mais j’ai toujours su, tout petit, qu’il y avait quelqu’un qui m’était destinĂ©. Je savais que je rencontrerai l’amour avec un grand A et toute ma vie je l’ai cherchĂ©, je l’ai attendu. Je savais qu’il y avait une relation extrĂȘmement importante et Ă©volutive, dans ma vie d’homme et de mĂ©dium, mais je ne savais pas que ce serait une flamme jumelle. Recevoir cette information avant mĂȘme de rencontrer la personne, ce serait nous induire en erreur. Il faut vivre les choses naturellement, les dĂ©couvrir. C’est lĂ  oĂč la guidance a sa justesse, sa bienveillance et la sagesse de ne pas tout dire. Il y a des choses qui doivent rester secrĂštes et qu’on doit dĂ©couvrir naturellement. C’est aussi ce qui fait le charme de l’amour tomber amoureux parce que je l’aime et pas parce qu’on me l’a dit. Il faut ĂȘtre avec la personne avec qui on a envie d’ĂȘtre sans se focaliser sur le fait que ce soit une flamme jumelle ou pas ? Oui. C’est une histoire d’amour avant tout, c’est lĂ  oĂč le lien d’ñme n’est pas important. Que ce soit Ăąme sƓur ou flamme jumelle, il n’y a pas de lien qui soit plus fort que l’autre. C’est juste l’amour que l’on va porter Ă  l’autre qui sera diffĂ©rent passionnĂ© ou inconditionnel, ça dĂ©pend de ce qu’on doit travailler, de ce que notre Ăąme a envie de dĂ©passer et qui est le meilleur pour nous. Ce qui est important c’est d’ĂȘtre peut ĂȘtre cĂ©libataire et extrĂȘmement heureux, comme on peut ĂȘtre en couple et extrĂȘmement malheureux. J’ai vĂ©cu trois ans une histoire d’amour avec une Ăąme sƓur, j’étais trĂšs amoureux mais j’étais trĂšs malheureux
 On dit parfois qu’une relation avec une Ăąme sƓur est plus intense que la relation avec la flamme jumelle, parce qu’il n’y a pas ce cĂŽtĂ© besoin », manque », qu’en penses-tu ? Je trouve que c’est le contraire. Ce n’est pas parce qu’il y a moins de besoins, de manques, qu’on s’aime moins, bien au contraire. On a su dĂ©passer tout ça et on sait que dans cette histoire d’amour on est indĂ©pendant, on laisse la libertĂ© Ă  l’autre, on l’accepte tel qu’il est et on ne se perd pas dans la relation. Les Ăąmes sƓurs, ce sont des relations qui sont folles, puissantes, pleines d’amour mais passionnelles parce qu’on va demander Ă  l’autre de combler tout le vide que l’on a en soi. On va avoir en permanence besoin d’ĂȘtre avec l’autre. Avec mon Ăąme sƓur, on faisait tout Ă  deux, on ne pouvait pas se sĂ©parer. La flamme jumelle, on n’a pas besoin d’ĂȘtre avec elle. Avec ou sans elle, on l’aime, il n’y a pas de manque, pas de besoin, si on est avec elle c’est super et si on n’est pas avec elle c’est super aussi. Ce n’est pas qu’on l’aime moins, c’est que le manque n’a pas lieu d’ĂȘtre. Quand on a confiance en soi, confiance en l’autre, quand on l’aime purement et simplement, c’est normal d’avoir envie d’ĂȘtre avec l’autre, mais le manque et l’absence ne sont synonymes de souffrance. Pendant la sĂ©paration ça peut ĂȘtre douloureux mais dans la rĂ©union non. On sait que l’autre est bien et que l’on va le retrouver. On arrive Ă  ĂȘtre bien ensemble et bien sĂ©parĂ©ment. C’est lĂ  oĂč ça prend vraiment tout son sens c’est l’un avec l’autre, l’un sans l’autre mais toujours l’un pour l’autre. C’est beaucoup plus fort et beaucoup plus simple. MĂȘme si l’autre n’est pas lĂ , on le sent ? Oui, on le ressent parce qu’on est connectĂ© Ă  lui. Les Ăąmes se sont connectĂ©es, tous les corps Ă©nergĂ©tiques sont en symbiose, l’autre est dans notre coeur. C’est un amour qui vient vraiment du cƓur, l’ñme sƓur ça vient plus de la tĂȘte, c’est un amour qui est mental, raisonnĂ©. Quand on a de la tĂ©lĂ©pathie avec son jumeau, ce n’est pas ce qu’il dit qui fait chaud au cƓur, c’est ce qu’on ressent, c’est cette Ă©nergie qu’on reçoit. Il y a une petite voix qui va transmettre un message mais c’est l’amour qui est envoyĂ© Ă  travers cette tĂ©lĂ©pathie qui est marquant. L’amour que l’on ressent, l’amour que l’on reçoit est exceptionnel. L’histoire en elle-mĂȘme est extrĂȘmement banale, c’est l’amour qui est vraiment puissant et qui ouvre toutes les portes. On est tellement bien dans ses baskets, on sait lĂącher prise, on est patient, on a la foi, on a confiance et ça coule. Ça vaut le coup mais ça se mĂ©rite. Ceux qui ont des difficultĂ©s peuvent aussi se mettre en couple avec quelqu’un d’autre qui va pouvoir les aider. Une tierce personne peut arriver et aider le fuyant Ă  revenir vers l’abandonnĂ©. Je te donne un scoop je vais bientĂŽt faire une vidĂ©o sur l’alliĂ©. Il arrive parfois qu’on ait un alliĂ© dans l’histoire de flammes jumelles qui va donner un coup de pouce. C’est souvent une Ăąme sƓur aux deux jumeaux, ce peut ĂȘtre un enfant ou un ami. En consultation, j’ai eu une femme dont l’alliĂ©e est sa fille, qu’elle a eu d’une prĂ©cĂ©dente union. Lorsque son jumeau appelle Ă  la maison, avant mĂȘme de l’avoir entendu au tĂ©lĂ©phone la petite rĂ©pond et elle dit c’est papa ». Ça fait plein de belles histoires ! Oui et il n’y a pas de mode d’emploi, il ne faut jamais dire jamais, tout est possible. Retrouvez David Sabat sur Annonce
Telqu'il le dit : « Il n’y a pas de fou sans sociĂ©tĂ©1. » À partir de lĂ , nous pouvons envisager la folie d'une autre façon. C'est par et dans la sociĂ©tĂ© qu'Ă©merge le « fou ». Ce ne serait qu'en relation aux autres qu'on pourrait catĂ©goriser des individus de « malades mentaux ». Pourquoi en est-il ainsi? 1. Enfant d'une famille chrĂ©tienne 1858 Ă  1873 Charles est nĂ© en France, Ă  Strasbourg, le 15 septembre 1858 et il a Ă©tĂ© baptisĂ© deux jours aprĂšs sa naissance. Mon Dieu, nous avons tous Ă  chanter vos misĂ©ricordes Fils d'une sainte mĂšre, j'ai appris d'elle Ă  Vous connaĂźtre, Ă  Vous aimer et Ă  Vous prier Mon premier souvenir n'est-il pas la priĂšre qu'elle me faisait rĂ©citer matin et soir "Mon Dieu, bĂ©nissez papa, maman, grand-papa, grand-maman, grand-maman Foucauld et petite soeur" ?
 » Mais, maman, papa et grand-maman Foucauld meurent en 1864. Le grand-pĂšre prend chez lui les deux enfants Charles 6 ans et Marie 3 ans. J'ai toujours admirĂ© la belle intelligence de mon grandpĂšre dont la tendresse infinie entoura mon enfance et ma jeunesse d'une atmosphĂšre d'amour dont je sens toujours avec Ă©motion la chaleur. » Le 28 avril 1872, Charles fait sa PremiĂšre Communion. Il est confirmĂ© le mĂȘme jour. 2. Jeune dans un monde sans Dieu 1874 Ă  1876 Charles est intelligent et il Ă©tudie facilement. Il aime beaucoup les livres, mais il lit n'importe quoi. Si je travaillais un peu Ă  Nancy c'est parce qu'on me laissait mĂȘler Ă  mes Ă©tudes une foule de lectures qui m'ont donnĂ© le goĂ»t de l'Ă©tude, mais m'ont fait le mal que vous savez
 » Peu Ă  peu, Charles s'Ă©loigne de la foi. Il continue Ă  respecter la religion catholique, mais il ne croit plus en Dieu. Je demeurai douze ans sans rien nier et sans rien croire, dĂ©sespĂ©rant de la vĂ©ritĂ©, et ne croyant mĂȘme pas en Dieu, aucune preuve ne me paraissant assez Ă©vidente. » A 17 ans j'Ă©tais tout Ă©goĂŻsme, tout vanitĂ©, tout impiĂ©tĂ©, tout dĂ©sir du mal, j'Ă©tais comme affolé  » J'Ă©tais dans la nuit. Je ne voyais plus Dieu ni les hommes Il n’y avait plus que moi. » 3. Militaire sans conviction 1876 Ă  1882 AprĂšs deux ans d'Ă©tudes Ă  l'École Militaire, Charles est officier. Son grand-pĂšre vient de mourir et Charles reçoit tout l'hĂ©ritage. Il a 20 ans. Pendant plusieurs annĂ©es, Charles va chercher son plaisir dans la nourriture et dans les fĂȘtes. On l'appelle alors le Gros Foucauld ». Je dors longtemps. Je mange beaucoup. Je pense peu. » Mais en octobre 1880, Charles est affectĂ© en AlgĂ©rie. L'AlgĂ©rie lui plaĂźt et ses habitants l'intĂ©ressent. La vĂ©gĂ©tation est superbe palmiers, lauriers, orangers. C'est un beau pays ! Pour moi, j'en ai Ă©tĂ© Ă©merveillĂ© au milieu de tout cela des arabes en burnous blancs ou vĂȘtus de couleurs vives, avec une foule de chameaux, de petits Ăąnes et de chĂšvres, qui sont de l'effet le plus pittoresque. » Mais pour une affaire de femme, Charles refuse les conseils de ses SupĂ©rieurs. On lui enlĂšve son emploi. A peine arrivĂ© en France, il apprend que son rĂ©giment est envoyĂ© en Tunisie. Une expĂ©dition de ce genre est un plaisir trop rare pour le laisser passer sans tĂącher d'en jouir. - On m'a bien replacĂ© en Afrique, comme je l'avais demandĂ©, mais pas tout Ă  fait dans le rĂ©giment que je voulais. Je fais partie d'une colonne qui manoeuvre sur les hauts plateaux, au Sud de SaĂŻda. - C'est trĂšs amusant la vie de camp me plaĂźt autant que la vie de garnison me dĂ©plaĂźt . J'espĂšre que la colonne durera trĂšs-longtemps ; quand elle sera finie, je tĂącherai d'aller ailleurs oĂč on se remue. » Le 15 janvier 1882, les 'colonnes' sont finies et Charles est de nouveau dans une caserne. Je dĂ©teste la vie de garnison
 j'aime bien mieux profiter de ma jeunesse en voyageant ; de cette façon au moins je m'instruirai et je ne perdrai pas mon temps. » Et le 28 janvier 1882, il envoie sa dĂ©mission de l'armĂ©e. 4. Voyageur sĂ©rieux 1882 Ă  1886 Charles dĂ©cide alors de s'installer Ă  Alger pour prĂ©parer ses voyages. Ce serait dommage de faire d'aussi beaux voyages, bĂȘtement et en simple touriste je veux les faire sĂ©rieusement, emporter des livres et apprendre aussi complĂštement que possible, l'histoire ancienne et moderne, surtout ancienne, de tous les pays que je traverserai. » Le Maroc est tout proche, mais il est interdit aux EuropĂ©ens. Charles est attirĂ© par ce pays trĂšs peu connu. Apres une longue prĂ©paration de 15 mois, Charles part au Maroc avec le Juif MardochĂ©e qui sera son guide. En 1883, sur les terres du sultan, l'EuropĂ©en peut circuler au grand jour et sans danger ; dans le reste du Maroc, il ne peut pĂ©nĂ©trer que travesti et au pĂ©ril de sa vie il y est regardĂ© comme un espion et serait massacrĂ© s'il Ă©tait reconnu. Presque tout mon voyage se fit en pays indĂ©pendant. Je me dĂ©guisai dĂšs Tanger, afin d'Ă©viter ailleurs des reconnaissances embarrassantes. Je me donnai pour IsraĂ©lite. Durant mon voyage, mon costume fut celui des Juifs marocains, ma religion la leur, mon nom le rabbin Joseph. Je priais et je chantais Ă  la synagogue, les parents me suppliaient de bĂ©nir leurs enfants
 » A qui s'informait de mon lieu de naissance je rĂ©pondais tantĂŽt JĂ©rusalem, tantĂŽt Moscou, tantĂŽt Alger. » Demandait-on le motif de mon voyage ? Pour le musulman, j'Ă©tais un rabbin mendiant qui quĂȘtait de ville en ville; pour le Juif, un IsraĂ©lite pieux venu au Maroc malgrĂ© les fatigues et dangers, pour s'enquĂ©rir de la condition de ses frĂšres. » Tout mon itinĂ©raire a Ă©tĂ© relevĂ© Ă  la boussole et au baromĂštre. » En marche, j'avais sans cesse un cahier de cinq centimĂštres carrĂ©s cachĂ© dans le creux de la main gauche ; d'un crayon long de deux centimĂštres qui ne quittait pas l'autre main, je consignais ce que la route prĂ©sentait de remarquable, ce qu'on voyait Ă  droite et Ă  gauche ; je notais les changements de direction, accompagnĂ©s de visĂ©es Ă  la boussole, les accidents de terrain, avec la hauteur baromĂ©trique, l'heure et la minute de chaque observation, les arrĂȘts, les degrĂ©s de vitesse de la marche, etc. J'Ă©crivais ainsi presque tout le temps de la route, tout le temps dans les rĂ©gions accidentĂ©es. » Jamais personne ne s'en aperçut, mĂȘme dans les caravanes les plus nombreuses ; je prenais la prĂ©caution de marcher en avant ou en arriĂšre de mes compagnons, afin que, l'ampleur de mes vĂȘtements aidant, ils ne distinguassent point le lĂ©ger mouvement de mes mains. La description et le levĂ© de l'itinĂ©raire emplissaient ainsi un certain nombre de petits cahiers. » DĂšs que j'arrivais en un village oĂč il me fĂ»t possible d'avoir une chambre Ă  part, je les complĂ©tais et je les recopiais sur des calepins qui formaient mon journal de voyage. Je consacrais les nuits Ă  cette occupation. » Pendant le court sĂ©jour Ă  Tisint, je fis plusieurs connaissances tous les hadjs voulurent me voir. Pour le seul fait que je venais d'AlgĂ©rie, oĂč ils avaient Ă©tĂ© bien reçus, tous me firent le meilleur accueil; plusieurs, je le sus depuis, se doutĂšrent que j'Ă©tais ChrĂ©tien; ils n'en dirent mot, comprenant mieux que moi peut-ĂȘtre les dangers oĂč leurs discours pourraient me jeter. » En arrivant Ă  Agadir, je descendis chez le Hadj Bou Rhim. Je ne puis dire combien j'eus Ă  me louer de lui, ni quelle reconnaissance je lui dois il fut pour moi l'ami le plus sĂ»r, le plus dĂ©sintĂ©ressĂ©, le plus dĂ©vouĂ© ; en deux occasions, il risqua sa vie pour protĂ©ger la mienne. Il avait devinĂ©, au bout de peu de temps, que j'Ă©tais chrĂ©tien ; je le lui dĂ©clarai moi-mĂȘme dans la suite cette preuve de confiance ne fit qu'augmenter son attachement. » Pendant 11 mois, Charles a souvent reçu des injures et des cailloux. Plusieurs fois il a mĂȘme risquĂ© d'ĂȘtre tuĂ©. Le 23 mai 1884, un pauvre mendiant arrive au poste frontiĂšre de l'AlgĂ©rie. Il est pieds nus, maigre et couvert de saletĂ©. Ce pauvre Juif s'appelle Charles de Foucauld. Cela a Ă©tĂ© dur, mais trĂšs intĂ©ressant, et j'ai rĂ©ussi ! » Le monde scientifique de l'Ă©poque est enthousiasmĂ© par le travail de Charles une vĂ©ritable exploration ! Il a parcouru 3000 km dans un pays presque inconnu. C'est la gloire ! 5. Chercheur de Dieu 1886 Ă  1890 Mais Charles ne s'intĂ©resse pas Ă  cette gloire. Il quitte l'AlgĂ©rie et s'installe prĂšs de sa famille Ă  Paris. Il a 28 ans. Au commencement d'octobre de cette annĂ©e 1886, aprĂšs six mois de vie de famille 15, pendant que j'Ă©tais Ă  Paris, faisant imprimer mon voyage au Maroc, je me suis trouvĂ© avec des personnes trĂšs intelligentes, trĂšs vertueuses et trĂšs chrĂ©tiennes; en mĂȘme temps, une grĂące intĂ©rieure extrĂȘmement forte me poussait je me mis Ă  aller Ă  l'Ă©glise, sans croire, ne me trouvant bien que lĂ  et y passant de longues heures Ă  rĂ©pĂ©ter cette Ă©trange priĂšre "Mon Dieu, si Vous existez, faites que je Vous connaisse !" » Mais je ne Vous connaissais pas
 » Oh ! mon Dieu comme Vous aviez la main sur moi, et comme je la sentais peu ! Que vous ĂȘtes bon ! Que vous ĂȘtes bon ! Comme Vous m'avez gardĂ© ! Comme Vous me couviez sous vos ailes lorsque je ne croyais mĂȘme pas Ă  Votre existence ! » Par la force des choses, Vous m'aviez obligĂ© Ă  ĂȘtre chaste. C'Ă©tait nĂ©cessaire pour prĂ©parer mon Ăąme Ă  recevoir la vĂ©ritĂ© Le dĂ©mon est trop maĂźtre d'une Ăąme qui n'est pas chaste. » En mĂȘme temps Vous m'aviez ramenĂ© dans ma famille oĂč j'ai Ă©tĂ© reçu comme l'enfant prodigue. » Tout cela c'Ă©tait Votre oeuvre, mon Dieu, Votre oeuvre Ă  vous seul... Une belle Ăąme Vous secondait, mais par son silence, sa douceur, sa bontĂ©, sa perfection... Vous m'avez attirĂ© par la beautĂ© de cette Ăąme. » Vous m'avez alors inspirĂ© cette pensĂ©e "Puisque cette Ăąme est si intelligente, la religion qu'elle croit ne saurait ĂȘtre une folie. Etudions donc cette religion prenons un professeur de religion catholique, un prĂȘtre instruit, et voyons ce qu'il en est, et s'il faut croire ce qu'elle dit." » Je me suis alors adressĂ© Ă  l'AbbĂ© Huvelin. Je demandais des leçons de religion il me fit mettre Ă  genoux et me fit me confesser, et m'envoya communier sĂ©ance tenante... » S'il y a de la joie dans le ciel Ă  la vue d'un pĂ©cheur se convertissant, il y en a eu quand je suis entrĂ© dans ce confessionnal ! » Que vous avez Ă©tĂ© bon ! Que je suis heureux ! » Moi qui avais tant doutĂ©, je ne crus pas tout en un jour; tantĂŽt les miracles de l'Evangile me paraissaient incroyables; tantĂŽt je voulais entremĂȘler des passages du Coran dans mes priĂšres. Mais la grĂące divine et les conseils de mon confesseur dissipĂšrent ces nuages... » Mon Seigneur JĂ©sus, vous avez mis en moi ce tendre et croissant amour pour vous, ce goĂ»t de la priĂšre, cette foi en votre Parole, ce sentiment profond du devoir de l'aumĂŽne, ce dĂ©sir de vous imiter, cette soif de vous faire le plus grand sacrifice qu'il me fut possible de vous faire. » Je dĂ©sirais ĂȘtre religieux, ne vivre que pour Dieu. Mon confesseur me fĂźt attendre trois ans. » Le pĂšlerinage en Terre Sainte, quelle influence bĂ©nie il a eu sur ma vie, quoique je l'ai fait malgrĂ© moi, par pure obĂ©issance Ă  Monsieur l'Abbé  » AprĂšs avoir passĂ© la NoĂ«l de 1888 Ă  BethlĂ©em, avoir entendu la Messe de Minuit et reçu la Ste Communion dans la Ste Grotte, au bout de deux ou trois jours, je suis retournĂ© Ă  JĂ©rusalem. La douceur que j'avais Ă©prouvĂ©e Ă  prier dans cette grotte qui avait rĂ©sonnĂ© des voix de JĂ©sus, de Marie, de Joseph avait Ă©tĂ© indicible. » J'ai bien soif de mener la vie que j'ai entrevue, devinĂ©e en marchant dans les rues de Nazareth, que foulĂšrent les pieds de NS, pauvre artisan perdu dans l'abjection et l'obscuritĂ©... » 6. Moine Ă  la Trappe 1890 Ă  1897 Charles est trĂšs attachĂ© Ă  sa famille et Ă  ses amis, mais il se sent appelĂ© Ă  tout laisser pour suivre JĂ©sus. Et le 15 janvier 1890, il entre Ă  la Trappe. L'Evangile me montra que le premier commandement est d'aimer Dieu de tout son coeur et qu'il fallait tout enfermer dans l'amour; chacun sait que l'amour a pour premier effet l'imitation. Il me sembla que rien ne me prĂ©sentait mieux cette vie que la Trappe. » Tous les hommes sont les enfants de Dieu qui les aime infiniment il est donc impossible de vouloir aimer Dieu sans aimer les hommes plus on aime Dieu plus on aime les hommes. L'amour de Dieu, l'amour des hommes, c'est toute ma vie, ce sera toute ma vie je l'espĂšre. » Charles est heureux Ă  la Trappe. Il apprend beaucoup. II reçoit beaucoup. Mais il lui manque encore quelque chose. Nous sommes pauvres pour des riches, mais pas pauvres comme l'Ă©tait Notre-Seigneur, pas pauvres comme je l'Ă©tais au Maroc, pas pauvres comme Saint François. » J'aime Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, et je ne puis supporter de mener une vie autre que la Sienne
 Je ne veux pas traverser la vie en 1Ăšre classe pendant que Celui que j'aime l'a traversĂ©e dans la derniĂšre... » Je me suis demandĂ© s'il n'y avait pas lieu de chercher quelques Ăąmes avec lesquelles on pĂ»t former un commencement de petite congrĂ©gation. » Le but serait de mener aussi exactement que possible la vie de Notre-Seigneur vivant uniquement du travail des mains, suivant Ă  la lettre tous ses conseils... » Ajouter Ă  ce travail beaucoup de priĂšres, ne former que de petits groupes, se rĂ©pandre partout surtout dans les pays infidĂšles si abandonnĂ©s et oĂč il serait si doux d'augmenter l'amour et les serviteurs de Notre-Seigneur JĂ©sus. » 7. Ermite au pays de JĂ©sus 1897 Ă  1900 Le 23 janvier 1897, le SupĂ©rieur GĂ©nĂ©ral des Trappistes annonce Ă  Charles qu'il peut sortir de la Trappe pour suivre JĂ©sus, le pauvre artisan de Nazareth. Charles part en IsraĂ«l. Il arrive Ă  Nazareth ou les SƓurs Clarisses le prennent comme domestique. Le bon Dieu m'a fait trouver ce que je cherchais l'imitation de ce que fĂ»t la vie de Notre-Seigneur JĂ©sus dans ce mĂȘme Nazareth... » Dans ma cabane de planches, aux pieds du Tabernacle des Clarisses, dans mes journĂ©es de travail et mes nuits de priĂšre, j'ai tellement bien ce que je cherchais qu'il est visible que le bon Dieu m'avait prĂ©parĂ© ce lieu. » Mais Charles veut partager cette vie de Nazareth avec d'autres frĂšres. C'est pourquoi il Ă©crit la RĂšgle des Petits FrĂšres. J'ai tenu Ă  composer une rĂšgle trĂšs simple, propre Ă  donner Ă  quelques Ăąmes pieuses une vie de famille autour de la Sainte Hostie. » Ma rĂšgle est si Ă©troitement liĂ©e au culte de la Sainte Eucharistie qu'il est impossible qu'elle soit observĂ©e par plusieurs sans qu'ils aient un prĂȘtre et un tabernacle; ce n'est que lorsque je serai prĂȘtre et qu'il y aura un oratoire autour duquel on puisse se serrer, que je pourrai avoir quelques compagnons... » En aout 1900, Charles rentre en France. M. l'AbbĂ© Huvelin est bien d'accord pour qu'il reçoive le Sacerdoce. J'ai Ă©tĂ© passer un an dans un couvent, Ă  Ă©tudier, et j'y ai reçu les Sts Ordres. PrĂȘtre depuis le mois de juin dernier, je me suis senti appelĂ© aussitĂŽt Ă  aller aux "brebis perdues", aux Ăąmes les plus abandonnĂ©es, les plus dĂ©laissĂ©es, afin d'accomplir envers elles ce devoir de l'amour "Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimĂ©s, c'est Ă  cela qu'on reconnaĂźtra que vous ĂȘtes mes disciples". Sachant par expĂ©rience que nul peuple n'Ă©tait plus abandonnĂ© que les musulmans du Maroc, du Sahara algĂ©rien j'ai demandĂ© et obtenu la permission de venir Ă  BĂ©ni AbbĂšs, petite oasis du Sahara algĂ©rien sur les confins du Maroc. » 8. FrĂšre de tous Ă  BĂ©ni AbbĂšs 1901 Ă  1904 Le 28 octobre 1901, Charles arrive Ă  BĂ©ni AbbĂšs. Les indigĂšnes m'ont parfaitement accueilli; j'entre en relations avec eux, tĂąchant de leur faire un peu de bien. » Les militaires se sont mis, Ă  me construire, en briques sĂšches et troncs de palmiers, une chapelle, trois cellules et une chambre d'hĂŽtes. » Je veux habituer tous les habitants, Ă  me regarder comme leur frĂšre, le frĂšre universel
 Ils commencent Ă  appeler la maison "la fraternitĂ©", et cela m'est doux
 » Chaque jour, Charles passe des heures au pied du Tabernacle. L'Eucharistie, c'est JĂ©sus, c'est tout JĂ©sus. » Quand on aime, on voudrait parler sans cesse Ă  l'ĂȘtre qu'on aime, ou au moins le regarder sans cesse la priĂšre n'est pas autre chose l'entretien familier avec notre Bien-AimĂ© on Le regarde, on Lui dit qu'on L'aime, on jouit d'ĂȘtre Ă  Ses pieds. » Mais, Ă  chaque instant on frappe Ă  la porte. 'Tout ce que vous faites Ă  l'un de ces petits, c'est Ă  moi que vous le faites'. L'Evangile a dĂ©jĂ  transformĂ© la vie de Charles qui ouvre aussitĂŽt la porte pour accueillir le Bien AimĂ©. De 4h30 du matin Ă  8h30 du soir, je ne cesse de parler, de voir du monde des esclaves, des pauvres, des malades, des soldats, des voyageurs, des curieux. » Dans cette rĂ©gion, Charles dĂ©couvre l'esclavage. Il est scandalisĂ©. Quand le gouvernement commet une grave injustice contre ceux dont nous sommes dans une certaine mesure chargĂ©, il faut le lui dire, car nous n'avons pas le droit d'ĂȘtre des " sentinelles endormies" des "chiens muets" des "pasteurs indiffĂ©rents". » Les murs de la FraternitĂ© sont construits et Charles attend des frĂšres. Priez Dieu pour que je fasse ici l'oeuvre qu'il m'a donnĂ©e Ă  faire que j'y Ă©tablisse un petit couvent de moines fervents et charitables, aimant Dieu de tout leur coeur et le prochain comme eux-mĂȘmes; une ZaouĂŻa de priĂšre et d'hospitalitĂ© d'oĂč rayonne une telle piĂ©tĂ© que toute la contrĂ©e en soit Ă©clairĂ©e et rĂ©chauffĂ©e ; une petite famille imitant si parfaitement les vertus de JÉSUS que tous, aux alentours, se mettent Ă  aimer JÉSUS! » Mais les Freres ne viennent pas. Je suis toujours seul, plusieurs me font dire pourtant qu'ils voudraient se joindre Ă  moi, mais il y a des difficultĂ©s dont la principale est l'interdiction par les autoritĂ©s civiles et militaires Ă  tout EuropĂ©en de circuler dans ces rĂ©gions, Ă  cause de l'insĂ©curitĂ©. » En juin 1903, l'Ă©vĂȘque du Sahara passe quelques jours Ă  BĂ©ni AbbĂšs. Il vient du Sud ou il a visitĂ© les Touaregs. Charles se sent attirĂ© par ces gens qui vivent au cƓur du dĂ©sert. Il n'y a pas de pretres disponibles pour aller lĂ -bas, aussi Charles se propose. Pour l'extension du saint Evangile je suis prĂȘt Ă  aller au bout du monde et Ă  vivre jusqu'au jugement dernier... » Mon Dieu, faites que tous les humains aillent au ciel ! » 9. Ami des Touaregs 1904 Ă  1916 Le 13 janvier 1904, Charles part chez les Touaregs. DĂ©part d'Akabli avec le Commandant Laperrine pour l'accompagner dans sa tournĂ©e. Son intention est de visiter les populations nouvellement soumises et de pousser jusqu'Ă  Tombouctou... Ma vocation ordinaire, c'est la solitude, la stabilitĂ©, le silence... Mais si je crois, par exception, ĂȘtre appelĂ© parfois Ă  autre chose, je n'ai qu'Ă  dire comme Marie 'Je suis la Servante du Seigneur'. » En ce moment je suis nomade, allant de campement en campement, tĂąchant d'apprivoiser, de mettre en confiance, en amitiĂ©... Cette vie nomade a l'avantage de me faire voir beaucoup d'Ăąmes et de me faire connaĂźtre le pays... » Le pays Ă©tant presque toujours pauvre en eau ou en pĂąturage, les Touaregs sont obligĂ©s de se sĂ©parer, se dissĂ©miner, pour pouvoir nourrir et abreuver leurs troupeaux. Ils vivent par tout petits groupes, une tente ici, quelques tentes lĂ ... Partout on en trouve, mais presque toujours trĂšs peu ensemble. » Depuis longtemps, je demandais Ă  JESUS d'ĂȘtre pour l'amour de Lui, dans des conditions analogues, comme bien-ĂȘtre, Ă  celles oĂč j'Ă©tais au Maroc, pour mon plaisir. Ici, comme installation, c'est la mĂȘme chose. » Aujourd'hui, j'ai le bonheur de placer - pour la 1Ăšre fois en pays touareg - la Ste RĂ©serve dans le Tabernacle. » COEUR SacrĂ© de JÉSUS, merci de ce 1er Tabernacle des pays touaregs ! Qu'il soit le prĂ©lude de beaucoup d'autres et l'annonce du salut de beaucoup d'Ăąmes ! COEUR SacrĂ© de JÉSUS, rayonnez du fond de ce Tabernacle sur le peuple qui Vous entoure sans Vous connaĂźtre ! Éclairez, dirigez, sauvez ces Ăąmes que Vous aimez ! » Envoyez de saints et nombreux ouvriers et ouvriĂšres Ă©vangĂ©liques chez les Touaregs, au Sahara, au Maroc, partout oĂč il en faut ; envoyez-y de saints petits frĂšres et petites soeurs du SacrĂ© COEUR, si c'est votre VolontĂ© ! » Mon temps qui n'est pas employĂ© Ă  marcher ou Ă  prier, est occupĂ© Ă  Ă©tudier leur langue. » Je viens de finir la traduction des Sts Evangiles en langue touarĂšgue. Ce m'est une grande consolation que leur 1er livre soit les Saints Evangiles. » Unissez-vous Ă  moi, aidez-moi dans mon travail, priez avec moi pour toutes ces Ăąmes du Sahara, du Maroc, de l'AlgĂ©rie. » Par la grĂące du Bien-AimĂ© JĂ©sus, il m'est possible de m'installer, Ă  Tamanrasset
 » Je vais rester ici, seul europĂ©en
 trĂšs heureux d'ĂȘtre seul avec JĂ©sus, seul pour JĂ©sus
 » RĂ©sider seul dans le pays est bon ; on y a de l'action, mĂȘme sans faire grand-chose, parce qu'on devient 'du pays'. » Priez pour qu'un peu de bien se fasse parmi ces Ăąmes pour lesquelles Notre Seigneur est mort. » Cette Afrique, cette AlgĂ©rie, ces millions d'infidĂšles appellent tellement la saintetĂ© qui seule obtiendra leur conversion; priez pour que la Bonne Nouvelle arrive et que les derniers venus se prĂ©sentent enfin Ă  la crĂšche de JĂ©sus pour adorer Ă  leur tour. » Il faudrait que le pays fĂ»t couvert de religieux, religieuses et de bons chrĂ©tiens restant dans le monde pour prendre contact avec tous ces pauvres musulmans et pour les instruire. » Serait-il possible de trouver des infirmiĂšres laĂŻques, toutes Ă  JĂ©sus de coeur, consentant et souhaitant venir se dĂ©vouer pour JĂ©sus, sans le nom ni l'habit de religieuses
 » Ma prĂ©sence fait-elle quelque bien ici ? Si elle n'en fait pas, la prĂ©sence du TrĂšs Saint Sacrement en fait certainement beaucoup. JĂ©sus ne peut ĂȘtre en un lieu sans rayonner. De plus le contact avec les indigĂšnes fait disparaĂźtre peu Ă  peu leurs prĂ©ventions et prĂ©jugĂ©s. C'est bien lent, bien peu de chose ; priez pour que votre enfant fasse plus de bien, et que de meilleurs ouvriers que lui viennent dĂ©fricher ce coin du champ du PĂšre de famille. » Mon apostolat doit ĂȘtre l'apostolat de la bontĂ©. Si l'on demande pourquoi je suis doux et bon, je dois dire "Parce que je suis le serviteur d'un bien plus bon que moi". » Poursuivi par la pensĂ©e du dĂ©laissement spirituel de tant d'infidĂšles, j'ai jetĂ© sur le papier, Ă  la suite de ma derniĂšre retraite, il y a un an, un projet de ConfrĂ©rie, d'Association catholique. La ConfrĂ©rie que j'appelle Union des FrĂšres et Soeurs du SacrĂ© Coeur de JĂ©sus» a un triple but produire un retour Ă  l'Évangile dans la vie des personnes de toute condition ; produire un accroissement d'amour Ă  la sainte Eucharistie ; produire une poussĂ©e vers l'Ă©vangĂ©lisation des infidĂšles. » Les Touaregs de mon voisinage me donnent les plus grandes douceurs et consolations; j'ai parmi eux d'excellents amis. » Mes travaux de langue marchent bien. Le Dictionnaire abrĂ©gĂ© est fini et son impression commence dans quelques jours. Le Dictionnaire des noms propres sera fini en 1914 avec le Dictionnaire Touareg-Français, plus complet. Je pense finir en 1916 le recueil des PoĂ©sies et des Proverbes, et en 1917 les Textes en prose. La grammaire sera pour 1918 si Dieu me prĂȘte vie et santĂ©. » Je ne puis pas dire que je dĂ©sire la mort; je la souhaitais autrefois; maintenant je vois tant de bien Ă  faire, tant d'Ăąmes sans pasteur, que je voudrais surtout faire un peu de bien. » Demain, dix ans que je dis la Ste Messe dans l'ermitage de Tamanrasset ! et pas un seul converti ! Il faut prier, travailler et patienter. » Je suis persuadĂ© que ce que nous devons chercher pour les indigĂšnes de nos colonies, ce n'est ni l'assimilation rapide ni la simple association ni leur union sincĂšre avec nous, mais le progrĂšs qui sera trĂšs inĂ©gal et devra ĂȘtre cherchĂ© par des moyens souvent bien diffĂ©rents le progrĂšs doit ĂȘtre intellectuel, moral et matĂ©riel. » Depuis deux ans, la guerre dĂ©chire l'Europe. Elle commence aussi Ă  venir au Sahara. A 450 km d'ici, le fort français de Djanet a Ă©tĂ© investi par plus de mille Senoussistes armĂ©s d'un canon et de mitrailleuses. AprĂšs ce succĂšs, les Senoussistes ont la route libre pour venir ici ; rien ne peut les en empĂȘcher que le bon Dieu. » Mais Dieu ne l'a pas empĂȘchĂ© et Charles est violemment tuĂ© le 1er dĂ©cembre 1916. Quand le grain de blĂ© qui tombe Ă  terre ne meurt pas, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruits... » . 203 386 499 105 261 44 49 106

ce qu il ya de fou dans le monde